Contexte historique

Né le 18 décembre 1909 à Paris (XIe arr.), fusillé le 26 février 1943 au Mont Valérien (commune de Suresnes, Seine) ; ouvrier électricien ; militant communiste et résistant.

Fils d’un employé de commerce et d’une ménagère, élevé à Paris dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant, Marcel Berthelot se maria en novembre 1932 à Paris (XXe arr.). Il militait à la Fédération sportive du travail avant d’adhérer au Parti communiste en 1934. Ouvrier électricien, il était domicilié à Paris XIe arr. et épousa une fille de Pierre Semard. Berthelot travailla à la MAP de Saint-Denis (Seine) à partir de décembre 1938.
Mobilisé le 2 septembre 1939, il rejoignit le premier dépôt de la marine à Cherbourg (Manche) et y poursuivit son activité militante. Titulaire de la croix de guerre, prisonnier au Stalag III D, il fut rapatrié en juin 1941 et démobilisé en octobre 1941.
Les Allemands arrêtèrent sa femme le 2 février 1942.
Berthelot avait constitué une cellule communiste à la MAP et organisé des sabotages. Il entra aux FTP en avril 1942 mais fut arrêté le 17 octobre 1942, condamné à la peine de mort le 16 février 1943, il fut fusillé le 26 février 1943 au Mont Valérien.

Dans l’ouvrage de Léon Tsevery et Serge Klarsfeld sur les 1 007 fusillés du Mont Valérien, la date de naissance indiquée est, par erreur, le 18 décembre 1900.

Née le 13 mai 1912 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) ; militante communiste de Paris.

Fille du dirigeant syndicaliste et communiste Pierre Semard, domiciliée 65 avenue Secrétan dans le XIXe arr. de Paris, Yvette Judith fut élue au secrétariat de l’Union des jeunes filles de France au premier congrès, tenu le 26 décembre 1936. Elle s’était mariée le 11 juillet 1931 à Paris (XIXe arr.) avec Émile Judith. Pendant son emprisonnement, Pierre Semard entretint une correspondance abondante avec sa femme et ses enfants, notamment sa fille Yvette. Sa femme fut arrêtée en août 1941, puis sa fille Yvette, au début de 1942.