Contexte historique

«On utilisait de tout pour faire des barricades à l'époque de la libération sur Villejuif : des pavés, des matelas et surtout des arbres. Au total, il y avait une douzaine de vraies barricades sur la commune. L'objectif ? Bloquer les Allemands qui se trouvaient sur le secteur." Selon Carlos Escoda, l'historien local de Villejuif, les deux plus importantes de ces constructions de fortune se trouvaient sur l'avenue de Paris et la rue Jean-Jaurès. "Si tous les habitants ont participé à leur édification, les plus nombreux étaient essentiellement des FTP, précise-t-il. Dès le 19 août 1944, un comité local de libération s'installe à l'hôtel de ville.
Réactions de l'occupant ? « Il n'existait pas de gros contingents allemands sur Villejuif mais plutôt quelques soldats. Au 100, rue Jean-Jaurès était installée une petite permanence mais, dans le Val-de-Marne, les Allemands étaient surtout basés le long de la Seine et à proximité des voies ferrées. » D'ailleurs, au moment de la Libération, peu de combats se dérouleront sur la commune. « Il y eut quatre morts : deux FTP, Robert Duchesne et Lucien Cabouret, qui étaient alors sur les barricades et deux femmes qui passaient lors des échanges de coups de feu. »