Analyse média

Le 1er février 1944, le préfet du Lot-et-Garonne sollicite l'avvis du sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot sur la mise en liberté éventuelle de Stéphane Fuchs, condamné le 10 mars 1942 par la section spéciale de la cour d'appel d'Aix-en-Provence à trois dans de prison pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat et qui se trouve, à cette date, incarcéré à la maison centrale d'Eysses. Ce dernier ayant formulé une demande de recours en grâce auprès du Garde des Sceaux. Stéphane Fuchs est libérable le 18 décembre 1944.
Le sous-préfet demande alors l'avis de Joseph Schivo, directeur de la centrale d'Eysses. Le 5 février 1944, Schivo lui adresse la réponse suivante : "Le nommé Fuchs ne s'est pas amendé et ses sentiments sont toujours les mêmes". Cette réponse entraînera le rejet de la demande formulée par Stéphane Fuchs.