Explosif sur voie ferrée, ligne Paris-Bastille - Verneuil-l'Etang, octobre 1941
Légende :
Les premiers sabotages ferroviaires effectués en 1941 utilisent des explosifs récupérés et des méthodes artisanales, aux résultats aléatoires. Dans les années suivantes, deux méthodes s’imposeront : le déboulonnage des rails ("détirefonnage") qui exige la complicité directe ou indirecte de cheminots, ou bien la pose d’explosifs plus sophistiqués apportés par des agents français ou britanniques.
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Archives de la Préfecture de Police de Paris Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Date document : 21 octobre 1941
Lieu : France - Ile-de-France - Val-de-Marne - Joinville-le-Pont
Contexte historique
Les rapports de la Préfecture de police signalent à la date du 21 octobre 1941, "tentative de sabotage par explosif sur la ligne de chemin de fer Paris-Bastille - Verneuil l'Etang, après le passage du dernier train de voyageur. Chaque soir, après le passage du dernier train de voyageur, commence sur cette ligne le trafic du matériel destiné à l'armée d'occupation". Les auteurs de cette tentative n'ont pu être identifiés.
Le relevé des incidents, accidents, bombardements survenus dans les gares de toutes les régions SNCF mentionne à la date du 21 octobre 1941 : "Ligne Paris-Bastille - Boissy-saint-Léger. A 22h30, il a été découvert au Km 9600 entre Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont, un explosif composé de 6 cartouches de cheddite et d'une mèche lente, posé en dessous du rail droit voie 1. Circulation interrompue. Circulation reprise le 22 à 2h55."
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Archives de la Préfecture de Police de Paris, série "Situation de Paris" - 6 octobre au 24 novembre 1941 - Carton 6
Archives nationales, 72AJ/483 (fonds Paul Durand), Dossier 5 (Relevés des incidents, accidents, bombardements survenus dans les gares de toutes les régions SNCF - 6 juillet 1940-30 décembre 1941).