Contexte historique

Geneviève de Gaulle-Anthonioz reçoit la Grand Croix de la Légion d’Honneur des mains du président Jacques Chirac le 16 février 1998 (promotion du 14 juillet 1997). Elle la remettra elle-même à son amie Germaine Tillion le 23 décembre 1999. Si le président Jacques Chirac revient à l’occasion de son discours sur les engagements de Geneviève au sein de la Résistance, de l’ADIR et d’ATD Quart Monde, c’est Anise Postel-Vinay, une de ses compagnes de déportation (et qui a toujours refusé toutes les décorations) qui résume en une phrase la trajectoire de son amie : « La qualité extraordinaire de la personne de Geneviève est d’avoir imprimé à sa vie une ligne droite, très élevée sur le plan moral » (citée par Frédérique Neau-Dufour, biographe de Geneviève de Gaulle-Anthonioz).

Affaiblie par la maladie de Parkinson, Geneviève de Gaulle-Anthonioz s’éteint le 14 février 2002. Les hommages affluent depuis lors pour célébrer celle pour qui le général de Gaulle dédicaça ses Mémoires en des termes remplis de respect et d’affection: « A ma chère nièce Geneviève, qui fut, tout de suite jusqu’au bout, au bord de la mort, un soldat de la France libre, et dont l’exemple m’a servi. »