Comment utiliser des photographies de la Résistance dans un cadre pédagogique ?
Légende :
L'exemple des photographies du mouvement de résistance Défense de la France.
Dossier pédagogique réalisé par Frantz Malassis.
Type : Dossier pédagogique
Source : © Fondation de la Résistance Droits réservés
Détails techniques :
Dossier au format PDF et compléments iconographiques dans l'album joint
Date document : 2015
Analyse média
L’étude d’un mouvement de résistance, inscrit dans les programmes d’histoire, peut être l’objet d’un travail interdisciplinaire (lettres-histoire-documentation). À partir de photographies de l’époque, de témoignage, de texte d’historien, d’extraits de journaux, les élèves peuvent mettre en récit des fragments d’histoire de Défense de la France. Ils peuvent aussi être invités à écrire dans les interstices de l’histoire des textes de fiction en choisissant le narrateur et en gardant à l’esprit la nécessaire rigueur historique. Ces photographies sont fournies à titre d’exemples mais il en existe beaucoup d’autres que l’on peut découvrir localement et documenter avec ses élèves dans le cadre d’un travail de recherche avant que ces objets historiques ne deviennent les points de départ d’une écriture de fiction (cf. document « Où retrouver des photographies de la Résistance ? »).
Documents complémentaires :
"Des photographies du mouvement de résistance Défense de la France comme points de départ d’une écriture de fiction"
"Des pistes d'écriture en classe"
Photographie prise trois mois avant l’arrestation de deux de ces trois membres du mouvement Défense de la France. De gauche à droite : Geneviève de Gaulle, Hubert Viannay (frère de Philippe Viannay, co-fondateur de Défense de la France) et Marguerite-Marie Houdy, tous trois âgés de 22 ans. Parmi ces étudiants deux ont été déportés : Geneviève de Gaulle à Ravensbrück et Hubert Viannay au camp de Neue Bremm puis Sachsenhausen où il meurt le 31 mai 1944.
Coll. Fondation de la Résistance - photo Défense de la France.
Défense de la France n°34 20 juin 1943 (recto)Dans le journal Défense de la France n°34 du 20 juin 1943, Geneviève de Gaulle alias Gallia fait paraître la première biographie du général de Gaulle dans la presse clandestine.
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°34 20 juin 1943 (recto) - article GalliaDans le journal Défense de la France n°34 du 20 juin 1943, Geneviève de Gaulle alias Gallia fait paraître la première biographie du général de Gaulle dans la presse clandestine.
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°34 20 juin 1943 (verso)Dans le journal Défense de la France n°34 du 20 juin 1943, Geneviève de Gaulle alias Gallia fait paraître la première biographie du général de Gaulle dans la presse clandestine.
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°34 20 juin 1943 (verso) - article GalliaDans le journal Défense de la France n°34 du 20 juin 1943, Geneviève de Gaulle alias Gallia fait paraître la première biographie du général de Gaulle dans la presse clandestine.
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°35 5 juillet 1943 (recto)Le 5 juillet 1943, dans le numéro 35 de Défense de la France, Geneviève de Gaulle signe un deuxième article sur "De Gaulle et l’indépendance française".
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°35 5 juillet 1943 (recto) - article GalliaLe 5 juillet 1943, dans le numéro 35 de Défense de la France, Geneviève de Gaulle signe un deuxième article sur "De Gaulle et l’indépendance française".
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°35 5 juillet 1943 (verso)Le 5 juillet 1943, dans le numéro 35 de Défense de la France, Geneviève de Gaulle signe un deuxième article sur "De Gaulle et l’indépendance française".
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Défense de la France n°35 5 juillet 1943 (verso) article GalliaLe 5 juillet 1943, dans le numéro 35 de Défense de la France, Geneviève de Gaulle signe un deuxième article sur "De Gaulle et l’indépendance française".
Source : Gallica/ Bnf cote RES-G-1470 (88)
Plaque apposée au 68 rue Bonaparte (Paris 6e)Plaque apposée au 68 rue Bonaparte 6e arrondissement de Paris, à la mémoire des membres de Défense de la France arrêtés à la librairie Au vœu de Louis XIII le 20 juillet 1943 et les jours suivants.
Photo Fondation de la Résistance
Plaque apposée au 68 rue Bonaparte (Paris 6e)Plaque apposée au 68 rue Bonaparte 6e arrondissement de Paris, à la mémoire des membres de Défense de la France arrêtés à la librairie Au vœu de Louis XIII le 20 juillet 1943 et les jours suivants.
Photo Fondation de la Résistance
Une illustrée du numéro 39 de Défense de la FranceUne illustrée du numéro 39 de Défense de la France daté du 30 septembre 1943
Source : Musée de la Résistance en ligne/exposition « Le journal Défense de la France »
Maquis de Seine-et-Oise, août 1944Maquis de Seine-et-Oise, août 1944 : Albert Bernier, Philippe Viannay, Françoise de Rivière, Hélène Viannay.
Parmi ces quatre jeunes gens, tous membres du mouvement Défense de la France, se trouve son fondateur, Philippe Viannay, le plus jeune des chefs des grands mouvements de Résistance. Encore étudiant, il a créé avec des camarades, en 1941, un journal devenu trois ans plus tard le plus fort tirage de la presse clandestine. Dans la perspective du débarquement, il revendique le passage à la lutte armée. Au printemps 1944, nommé à la tête des FFI du nord de la Seine-et-Oise, il quitte Paris et s’installe au maquis. Grièvement blessé en juillet et hospitalisé, il s’évade et reprend son commandement en août. Hélène Viannay, co-fondatrice du mouvement et épouse de Philippe depuis 1942 avait conservé tout un ensemble de photographies de la période « du maquis de Seine-et-Oise », dont il est bien difficile de savoir aujourd’hui si toutes ont été prises avant la Libération du territoire dans l’esprit d’un « reportage » destiné à la presse clandestine.
Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.
Michel Bernstein, responsable de la « centrale » des faux papiersMichel Bernstein, responsable de la « centrale » des faux papiers de Défense de la France fit bénéficier de ses productions non seulement les membres du mouvement mais aussi d’autres organisations de Résistance. Après avoir participé à la campagne de France, il fait la rencontre de Monique Rollin qui devient sa compagne. Menacé par les persécutions antisémites et dans la crainte d’une arrestation, il s'installe chez elle rue Mazarine (Paris) à partir de 1941 et pour toute la durée de la guerre. Contactés par Charlotte Nadel, Michel Bernstein et Monique Rollin sont chargés à partir de février 1942 de mettre en place un atelier clandestin de fabrication de faux papiers. Par ailleurs, avec le développement des mouvements de Résistance et l'afflux de réfractaires au STO, l’atelier de Michel Bernstein, situé dans un simple appartement, diversifie la fabrication des faux documents : cartes d’alimentation, d'étudiants, Ausweis, permis de conduire, certificats de travail, de démobilisation, en plus de la fabrication de quelque 12 500 faux tampons administratifs. Un faux timbre « 1,50 fr. Philippe Pétain » sera même imprimé par Défense de la France. Des ateliers du même type que celui de Michel Bernstein se développent à Paris et en province, ateliers pour lesquels il rédige un Manuel du faussaire. Pendant près de deux ans Michel Bersntein vit reclus dans l’appartement de Monique Rollin, ne sortant qu'une dizaine de fois. Au début de juin 1944 Michel Bernstein et Monique Rollin quittent Paris, à la demande de Philippe Viannay, qu'ils rejoignent dans le maquis de Seine-et-Oise Nord.
Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.
Liaisons au sein du maquis de Seine-et-Oise, août 1944.Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.
Robert NoëlRobert Noël, résistant à Défense de la France, écoute une émission de la BBC grâce à un récepteur britannique type MCR (1944).
Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.
Résistants du mouvement Défense de la FranceMaquis de Seine-et-Oise. Michel Danchin et Christiane Parouty préparant un rapport.
Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.