Analyse média

Cette une du journal La Marseillaise, daté du 28 août 1944, relate les combats pour la libération de Marseille. Sont notamment évoqués la prise de la caserne Audéoud, le débordement de la batterie du Racati et la prise du fort Saint-Nicolas.

Contexte historique

Pendant les combats de la libération de Marseille, entre le 21 et le 28 août 1944, des groupes de résistants s'emparent des locaux des quotidiens vichystes, situés sur la rive sud du Vieux-Port, et y impriment leurs propres journaux.

Les installations du Petit Provençal, rue-de-la-Darse, servent, à partir du 23 août 1944, à l'édition du Provençal, "organe des patriotes socialistes et républicains". Il succède à deux feuilles résistantes, Le Marseillais, journal du Mouvement de Libération Nationale (MLN) et L'Espoir, journal socialiste. À partir du 24 août, La Marseillaise, organe du Front national pour la Libération de la France et Rouge-Midi, quotidien du Parti communiste, sortent des presses du Petit Marseillais, domicilié quai-du-Vieux-Port (actuel cours-d'Estienne-d'Orves). Tous deux paraissaient déjà clandestinement sous l'Occupation. Ces quotidiens relatent les combats contre les troupes d'occupation et les victoires remportées par les combattants français, jusqu'à la reddition allemande du 28 août 1944.