Rolande Trempé
Légende :
Rolande Trempé, historienne du mouvement ouvrier
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Collection privée Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur
Contexte historique
Née en 1916, Rolande Trempé commence à enseigner en 1939. Après la défaite, évacuée vers l’Ouest, elle se trouve à Nantes lors de l’arrivée des troupes allemandes et décide d’entrer en Résistance. En 1942, affectée au collège de filles de Charleville-Mézières (Ardennes), en zone interdite, elle est chargée de donner des cours d’éducation générale et sportive. Grâce aux liens tissés avec les anciens combattants de 1914-1918, Rolande rejoint les Francs-Tireurs et Partisans : elle établit notamment les contacts entre les FTP des maquis ardennais et les contacts interrégionaux dans la région de Lille, sillonnant la région à vélo. N’ayant jamais été clandestine, elle a toujours exercé son métier librement.
En 1943, l’inspecteur d’Académie lui demande d’organiser une colonie de vacances pour les enfants. Et, le gouvernement de Vichy (bien qu’étant en zone interdite), par l’intermédiaire du secours national de Charleville, lui donne des doubles rations pour tous ces enfants, ainsi que des bons de vêtements et de chaussures ; elle peut ainsi ravitailler le maquis.
A la Libération, elle participe à la création de l’Union des Femmes Françaises. Elle est aussi élue conseillère municipale de Mézières.
Rolande Trempé a réalisé le film documentaire "Résistantes, de l’ombre à la lumière – la représentation des femmes résistantes", édité par l’AERI.
Rolande Trempé est décédée à Paris le 12 avril 2016.
Pour en savoir plus :
La notice biographique que lui consacre Michelle Perrot pour le dictionnaire Maitron, est actuellement consultable en libre accès sur le site Maitron-en-ligne (cliquez sur le lien). Cette notice sera publiée dans le tome 12 du dictionnaire, à paraître en novembre.
Voir également l'article de Clair Juillet, "Rolande Trempé, une historienne dans son siècle".
Laurence Thibault