Rue Gardenet, Mâcon

Légende :

Rue Charles et Jean Gardenet, Mâcon

Genre : Image

Type : Nom de rue

Source : © Collection Roland Tatreaux Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2016

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Saône-et-Loire - Mâcon

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Contexte historique

Né le 17 juin 1922 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), fusillé le 1er février 1944 à la Doua (Villeurbanne, Rhône) ; étudiant ; résistant du réseau Marc Breton et du maquis de l’Armée secrète (AS) de Beaubery (Saône-et-Loire).

Fils de Charles, représentant de commerce (notaire selon A. Jeannet, op. cit.), et Irénée, Marie Grillot, Jean-Baptiste Gardenet était étudiant et demeurait à Mâcon (Saône-et-Loire), 10 rue du Lavoir. À partir de novembre 1942, il fut un agent du réseau Marc Breton. En 1943, il fit partie du maquis AS de Beaubery (Saône-et-Loire) situé, à partir de septembre 1943, à Combrenod sur la commune de Montmelard (Saône-et-Loire). Le 11 novembre 1943, les soldats allemands attaquèrent le camp. Les maquisards résistèrent puis, par prudence, ils se replièrent le lendemain à Gillette, hameau de Gibles (Saône-et-Loire). Le 14 novembre, les soldats allemands attaquèrent à nouveau à Gibles. Les résistants tentèrent de leur échapper mais le massif montagneux fut vite cerné. Les Allemands arrêtèrent Jean-Baptiste Gardenet et six autres camarades (Trivino, Deschamps, Jean Michenot, Morel, Bruno Quinchez et Bernard) alors qu’ils tentaient de sortir du bois.

Vraisemblablement conduit à Mâcon (selon la dernière lettre de Michel Mazaud), Jean-Baptiste Gardenet fut ensuite transféré à la prison de Montluc (Lyon, Rhône). Les 14 et 15 janvier, le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon jugea et condamna à mort Jean-Baptiste Gardenet et quinze camarades du maquis (Paul Meyer, Raymond Falaize, René Richard, Marcel Renard, Michel et Lucien Mazaud, Claudius Deschamps, Philibert Morel, Jean Santopietro, Antonin Trivino, Georges Genevois, Clovis Bernard, Bruno Quinchez, Jean Michenot et Lucien Guilloux) comme francs-tireurs et pour avoir favorisé l’ennemi. Les Allemands le fusillèrent le 1er février 1944 sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône) avec ses compagnons.

Enterré dans le charnier de la Doua, son corps fut exhumé après la guerre et identifié par sa mère le 1er août 1945 grâce à ses vêtements.


Jean-Sébastien Chorin pour le Maitron des fusillés

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Rhône, 3335W22, 3335W13, 3808W15, 3460W2, 3460W1. – Amicale du Bataillon du Charollais, Le maquis de Beaubery et le bataillon Charollais, 1983. – Bruno Permezel, Montluc. Antichambre de l’inconnu (1942-1944), 1999. – André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire, biographies de résistants, 2005.