Stèle située au carrefour du Riau de la Motte, Le Poinçonnet (Indre)

Légende :

Stèle en hommage au maquisard Georges Sandrier, fusillé par les Allemands le 30 août 1944 et au gendarme Jean Ségalen, mort pour la France le 31 août 1944, située au carrefour du Riau de la Motte, à la sortie du Poinçonnet (Indre)

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © ANAC Indre Droits réservés

Détails techniques :

Montage d'après photographies numériques en couleur.

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Le Poinçonnet

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Analyse média

La stèle est située sur la D990, au premier rond-point après la sortie du Poinçonnet, en direction de Neuvy.

Erigée en 1945, à la même période que les stèles de Riau de la Motte et de la route de Varennes, cette stèle fait l'objet d'une cérémonie commémorative le dimanche le plus proche du 30 août.


Contexte historique

Georges, Roger Sandrier (1)

Né le 25 juillet 1920 à Reims (Marne), exécuté sommairement le 30 août 1944 au Poinçonnet (Indre) ; FFI. 
Fils de Léon Sandrier et d’Amélie Jouin son épouse ; Georges Sandrier était célibataire, domicilié place de l’église à Châteaumeillant (Cher) ; engagé très tôt dans la Résistance sur le secteur de Châteaumeillant (Cher), il avait participé à plusieurs sabotages et à un parachutage à Beddes (Cher) ; membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il était secrétaire de la 3e Compagnie du 1er Bataillon du groupe Indre Est ; il avait participé à un accrochage du maquis contre les soldats allemands le 29 août à Brion (Indre). Blessé, il fut soigné à l’hôpital d’Issoudun et put repartir le 30 août avec son chauffeur Jean Demasse* pour rejoindre leur compagnie. En forêt, près du Poinçonnet, au Riau de la Motte, ils tombèrent sur une formation d’Indiens et d’Allemands qui faisait retraite et qui les mitraillèrent. Georges Sandrier fut fait prisonnier puis fusillé dans l’après-midi et son corps déposé à l’hôpital de Châteauroux et reconnu le 31 août ; déclaration de décès de Léon Ballery, directeur de l’hôpital de Châteauroux (l’acte dit « mort à l’hôpital le 31 »). Reconnu « Mort pour la France », mars 1957.
Son nom est inscrit sur la stèle (indiqué « fusillé le 30 août ») érigée à la sortie du Poinçonnet, sur la D990, ainsi que sur la stèle érigée en 1944 au lieu-dit « Les Chapitres », commune de Brion (Indre).

 

Jean, François, Marie, Guillaume Ségalen  (2)

Né le 15 octobre 1908 à Saint-Frégant (Finistère), mort à l’hôpital le 31 août 1944 à Châteauroux ; gendarme.
Fils d’Yves Ségalen et de Marie, Françoise Le Menn ; Jean Ségalen était gendarme, marié à Jeanne, Marie, Céline Jezegou et domicilié rue de la Paix à Issy-les-Moulineaux ; il fut blessé mortellement le 30 août au Poinçonnet (Indre) et transporté à l’hôpital de Chateauroux où il mourut le 31 août 1944 ; déclaration de Léon Ballery, directeur de l’hôpital de Châteauroux. Reconnu « Mort pour la France », février 1945.


Auteur : Michel Gorand pour le Dictionnaire des fusillés - biographie de Georges Sandrier et de Georges Ségalen.

Sources :

(1) n° 644 du registre des décès de Châteauroux.
ANACR-Indre, Combats des maquisards Indre été 1944, 2012.
E. Dervillers et G. Langlois, Le 1er bataillon du GIE, 1994.

(2) n° 645 du registre des décès de Châteauroux.