Analyse média

La stèle est située à quelques centaines de mètres du carrefour Picard, dans le secteur du Poinçonnet.

Erigée en 1945, à la même période que les stèles de Riau de la Motte et de la route de Varennes, cette stèle fait l'objet d'une cérémonie commémorative le dimanche le plus proche du 30 août.

Contexte historique

Jean Demasse (1)

Né le 1er octobre 1921 à Lérat (Creuse), exécuté sommairement le 30 août 1944 au Poinçonnet (Indre) ; cultivateur. FFI.
Fils de Genest Demasse et de Marie, Madeleine, Jeanne Danton ; Jean Demasse était célibataire, cultivateur, domicilié à Beddes (Cher) ; soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il était affecté à la 3e Compagnie du 1er Bataillon du groupe Indre Est, comme chauffeur de Georges Sandrier. Il avait participé à un accrochage du maquis contre les soldats allemands le 29 août à Brion (Indre) ; blessé, il fut soigné à l’hôpital d’Issoudun et put repartir le 30 août avec Georges Sandrier, qui avait été aussi blessé et soigné, pour rejoindre leur compagnie.

En forêt, près du Poinçonnet, au Riau de la Motte, ils tombèrent sur une formation d’Indiens et d’Allemands qui faisaient retraite et qui les mitraillèrent. Jean Demasse fut fait prisonnier puis fusillé en début d’après-midi, dans la forêt et son corps déposé à l’hôpital de Châteauroux et reconnu le 31 août (l’acte de décès dit « mort le 31 à l’hôpital de Châteauroux »). Son nom est inscrit sur la stèle érigée dans la forêt de Châteauroux, route d’Artois au Poinçonnet, ainsi que sur la stèle érigée en 1944 au lieu-dit « Les Chapitres », commune de Brion (Indre). 

 

Marcel Montagu (2)

Exécuté sommairement le 30 août 1944 à Le-Poinçonnet (Indre). FTP. 
Entré dans la Résistance en 1941 à Argenton-sur-Creuse, il fut arrêté le 21 novembre 1942 pour avoir déposé une bombe à Châteauroux et emprisonné à Limoges. Il fut condamné le 21 mai 1944 aux travaux forcés à perpétuité par la cour de Limoges ; délivré par les FFI, fin août, il fut incorporé dans les FTP avec le grade de lieutenant et mis à disposition de la Place de Châteauroux. Le 30 août, il était chargé de la sécurité des membres du CDL qui se repliaient sur Aigurande. En mission avec le motocycliste Chantelat*, il fut fait prisonnier puis fusillé le 30 août, en forêt, au Poinçonnet par les soldats allemands de la colonne Elster.