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()Médaille de la Deuxième Révolution (Tchécoslovaquie)
Légende :
Instituée le 14 mai 1946 pour récompenser les partisans et civils qui ont oeuvré en faveur de la libération de la Tchécoslovaquie, cette décoration porte également le nom de Médaille des Partisans ou Médaille de la Résistance tchèque (selon André Souyris-Rolland).
Genre : Image
Type : Décoration
Source : © Collection Maurice Bleicher Droits réservés
Détails techniques :
Médaille en bronze doré de 35 mm de diamètre
Date document : 14 mai 1946
Lieu : Tchécoslovaquie
Analyse média
L'avers représente un profil de femme couronnée de feuilles de tilleul, l'un des emblèmes nationaux de la Tchécoslovaquie, entourée par le bas de l'inscription "ZA VERNOST 1939-1945" ("Pour la loyauté").
Le revers comprend l'inscription ""NA PAMET / DRUHEHO / NARODNIHO / ODBOJE" (En souvenir de la deuxième insurrection nationale") qui surmonte un rameau de feuilles d'olivier.
Fabrice Bourrée
Sources :
André Souyris-Rolland, Guide des ordres et décorations de la Résistance et de la Libération, Public-réalisations, 1985
Contexte historique
La médaille de la Deuxième Révolution a été fondée par un décret du gouvernement du 14 mai 1946. Ce nom lui fut donné par analogie à la médaille Révolutionnaire du 1er juillet 1918 attribuée aux "nationaux et aux citoyens des pays alliés qui ont montré une activité soit militaire soit politique en faveur de l'indépendance pendant la période comprise entre le 124 juillet 1914 et la proclamation du gouvernement provisoire".
La médaille de la Deuxième Révolution a été accordée aux citoyens de la Tchécoslovaquie qui avaient participé au soulèvement contre les occupants en dehors des unités militaires organisées et ainsi contribué à la libération de la Tchécoslovaquie. Elle fut aussi décernée à ceux furent persécutés et torturés pour des raisons politiques.
Les principaux récipiendaires furent décorés pour l'un des motifs suivants : sabotage, fourniture de renseignements au gouvernement en exil, diffusion de propagande clandestine, aide aux prisonniers évadés, cache et hébergement de partisans ou de soldats alliés...
Cette décoration n'aurait pas pu être décernée à une «personne non fiable» ou aux personnes reconnues coupables d'une infraction criminelle. Elle a même été retirée à des personnes condamnées après son attribution.
Fabrice Bourrée
Sources :
Boris Prister : "ODLIKOVANJA ČEHOSLOVAČKE IZ ZBIRKE ODLIKOVANJA HRVATSKOGA POVIJESNOG MUZEJA" (pdf)
André Souyris-Rolland, Guide des ordres et décorations de la Résistance et de la Libération, Public-réalisations, 1985.
André Souyris-Rolland, Guide des ordres, décorations et médailles militaires françaisses et étrangères 1814-1963, Public-réalisations, 1979.
