Plaques en hommage à trois gendarmes ralliés à la Résistance tués le 9 juin 1944, Argenton-sur-Creuse (Indre)

Légende :

Plaques en hommage aux trois gendarmes ralliés à la Résistance tués le 9 juin 1944, l'adjudant Paulin Carmier, les gendarmes Joseph Thimonnier et Germain Bodineau, situées à l'intérieur et à l'extérieur de la gendarmerie d'Argenton-sur-Creuse (Indre), ZI des Narrons

Genre : Image

Type : Plaques

Source : © ANACR Indre Droits réservés

Détails techniques :

Montage d'après photographies numériques en couleur.

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Argenton-sur-Creuse

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Contexte historique

Paulin, Victor Carmier (1)

Né le 22 mars 1903 à Saint-Privas (Corrèze), exécuté sommairement le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; adjudant de gendarmerie.

Fils d’André Carmier et de Julie Nougein, son épouse ; Paulin Carmier était adjudant de gendarmerie, domicilié avenue Rollinat à Argenton-sur-Creuse ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18 h 30, Paulin Carmier fut arrêté par les Allemands en fin de journée et fusillé rue de Maroux à Argenton à 21 h ; marié à Andrée Tourat, un enfant ; déclaration de décès d’André Auclert, ami et secrétaire de mairie. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse ainsi que sur une plaque apposée sur le mur de la gendarmerie.
 
 
Joseph, Adrien Thimonnier (2)

Né le 3 mars 1901 à Saint-Martin-l’Ars (Vienne) et exécuté sommairement par des soldats allemands le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse (Indre) ; gendarme. Fils de Jean Thimonnier et d’Elise Delhomme son épouse, Joseph Thimonnier était marié à Marie Dupont, père de deux fils, Ernest et Joseph, domicilié avenue Rollinat à Argenton. Il était gendarme. Le 9 juin 1944, une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18 h 30. Joseph Thimonnier fut arrêté par les Allemands en fin de journée puis fusillé rue de Maroux à Argenton à 21 h ; ses fils, Ernest et Joseph pris en otage également ont été fusillés le lendemain ( déclaration de décès d’André Auclert, ami et secrétaire de mairie). Reconnu « Mort pour la France ». Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse ainsi que sur une plaque apposée sur le mur de la gendarmerie.

Auteur: Michel Gorand pour le Dictionnaire des fusillés - biographies de P. Carmier, de J. Thimonnier et de Germain Bodineau.

Sources :

(1) n° 75 du registre des décès d’Argenton-sur-Creuse.

(2) n° 77 du registre des décès d’Argenton-sur-Creuse.

(3) n° 78 du registre des décès d’Argenton-sur-Creuse.