Stèle en hommage aux 11 FTP fusillés le 27 juillet 1944, Dampierre-en-Berry (Indre)

Légende :

Stèle en hommage aux 11 FTP fusillés le 27 juillet 1944, située place du 8-Mai-1945, Dampierre-en-Berry (Indre)

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © ANACR Indre Droits réservés

Détails techniques :

Montage d'après photographies numériques en couleur.

Date document : 1945

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Dampierre-en-Berry

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Analyse média

Financée par certains anciens FFI et par la municipalité, cette stèle a été érigée sur la place du village en 1945.

Elle fait l'objet d'une cérémonie commémorative annuelle, le dimanche le plus proche du 27 juillet.


Informations transmises par l'ANACR Indre.

Contexte historique

Alors que tout danger semblait écarté, ce 27 juillet 1944, les résistants avaient rejoint leurs campements de Château-Gaillard et du Moulin-Garrat qu’ils avaient évacué quelques jours plus tôt, à la suite d’une alerte.

A la suite vraisemblable d’une dénonciation, vers midi, un fort détachement allemand de 150 nazis accompagné  de miliciens fit irruption dans le village de Dampierre, à la recherche de la ferme de Château-Gaillard. Bien renseignés, voire guidés, ils eurent tôt fait de la découvrir. Ils sont arrivés à pied en longeant les haies afin de surprendre les résistants qui déjeunaient avec les fermiers.

Tout le monde fut prié de sortir sans ménagement, les maquisards furent alignés près de la marre dans la cour en plein soleil toute la journée. Ils furent humiliés sous les ricanements de leurs bourreaux, pour être exécutés avant la nuit. La ferme a été pillée puis brûlée. Les fermiers complètement démunis ont été épargnés.

Le maquis a perdu au total 11 des siens en cette journée tragique : Emile Mer, Jean Carre, Sylvain Braud, Pierre Bordat, Vincent Csali, Henri Ferre, Roger Duris, Lucien Decheron, Camille Bruneau, Jean Louis et Marcel Louis.

 

A noter qu'une plaque à la mémoire de Marcel Louis est apposée à la mairie de Malicornay.

 

Le maquis de Dampierre créé par Aimé Esmelin, instituteur à Eguzon, devient rapidement assez important. S’y retrouvent « illégaux »* et « légaux** » et les sabotages se multiplient. Les parachutages seront interdits en raison de la surabondance des câbles et pylônes des lignes à haute tension et de la présence de l’ennemi au barrage proche.

Les effectifs sont répartis au bourg, au Moulin-Garat, et à la ferme de Château-Gaillard, où se trouve le Poste de Commandement.

 

*clandestins

** vivent normalement le jour et agissent contre l’ennemi, la nuit.


Informations transmises par l'ANACR Indre.