Mediathèque

La base média constitue « la collection virtuelle » du Musée de la Résistance en ligne. Elle réunit des documents de tous types appartenant à une multitude de fonds publics et privés.

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Résultats : 1190 réponses
Gabriel Pelouze

Né le 8 janvier 1910 à Carcassonne (Aude), employé des PTT, demeurant à Narbonne, il est membre du PC clandestin et de l’état-major départemental des FTP de l’Aude. Plusieurs fois arrêté et évadé, il est finalement condamné le 11 novembre 1941 à 20 ans de travaux forcés par la section spéciale de Montpellier pour activité communiste. Ecroué à la prison de Carcassonne puis à la centrale d’Eysses, il y dirige le commando de choc qui, le 19 février 1944, tente de s’emparer du mirador de la porte Est. Condamné par la cour martiale, il est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Saint-Nizier-du-Moucherotte

Stèle située à proximité de la sortie de la Nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte, à la lisière du fourré. Le caporal-chef Romier appartenait à la section Chabal du 6e BCA, venue renforcer la défense du dispositif de verrouillage du Vercors lors de l’attaque allemande du 13 juin 1944.

Coordonnées GPS de Saint-Nizier du Moucherotte- la nécropole : 45, 10, 32 N – 5, 38, 30 E.

Collection Guy Giraud - Tous droits réservés.

Pas de la Ville (1/2)

Autre plaque du Pas de la Ville : le 22 juillet 1944, les Allemands sont au Pas du Fouillet. F. Huet tente de renfocer le dispositif de défense en prélevant la compagnie Villard ("Adrian") du bataillon Ullmann de la forêt des Coulmes, mais ce sera trop tard. Les Allemands avancent le long de l'arête de la falaise à partir du Grand-Veymont. Le Pas est défendu par 18 maquisards commandés par l'aspirant Bechet. Débordée par les crêtes de Pierre Blanche, la section se replie vers l'ouest. Les Allemands s'emparent du Pas de la Ville.

Pas de la Ville : 44° 52´ 51.3´´ N – 5° 31´ 09.52 E.  

Archives ANPCVV
Cahiers des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Collection G. Giraud - Tous droits réservés.

Jean Vigne

Né le 19 mars 1912 à Boisset Gaujac (Gard), Jean Vigne entre dans la clandestinité début 1942 dans le Gard. Envoyé en Savoie pour organiser des groupes-francs, il est arrêté le 20 octobre 1942 près d’Annemasse puis condamné le 5 mars 1943 à 10 ans de travaux forcés par la section spéciale de Chambéry pour activité communiste. Transféré à la prison de Grenoble, il est finalement envoyé à Eysses le 15 octobre 1943 où il est nommé délégué communiste du préau 3. Le 23 février 1944, il est fusillé pour sa participation active à la tentative d’évasion collective du 19 février.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Louis Guiral

Né le 8 février 1908 à Mondragon (Tarn), Louis Guiral est chauffeur automobile à Labastide Murat (Lot). Réfractaire au STO, il rejoint en avril 1943 un maquis en Corrèze au sein duquel il prend le commandement d’un groupe-franc. Arrêté par la Milice en juillet 1943, écroué à Limoges, il est condamné le 8 octobre 1943 par la section spéciale de Limoges à cinq ans de réclusion pour infraction à la loi du 5 juin 1943 (activité terroriste) et à celle du 16 février 1943 (réfractaire au STO). Sept jours plus tard, il est transféré à Eysses où il participe activement aux combats du 19 février à la tête d’un commando. Louis Guiral est fusillé à Eysses le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Trousse d’Alfred Rodriguez.

Alfred Rodriguez, né le 14 septembre 1921 à Ventabren (Bouches du Rhône), cultivateur à Arles, rejoint le Front national en juin 1942 et participe à de nombreuses activités résistantes : propagande, distribution de tracts, récupération d’armes et habillements pour le maquis, recrutement de jeunes ne voulant pas partir pour le STO… Arrêté en 1943 sur dénonciation par la police de Vichy, incarcéré au fort Vauban à Alès, puis transféré à Nîmes où il passe en jugement devant la section spéciale de la cour d’appel. Condamné à deux ans de prison, il arrive à Eysses le 16 octobre 1943. Rodriguez est déporté à Dachau puis à Allach d’où il sera libéré le 30 avril 1945

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses, dépôt MRN, fonds Eysses - droits réservés. 

Sherman "La Marne"

Le sous-lieutenant Jacques Herry (501e RCC/3e Cie/2e section) reçoit l'ordre de contourner et de revenir la prison par le sud. Les chars "La Marne", "Uskub" et "Douaumont" rejoignent la Mairie de Fresnes et empruntent l'avenue de la République au bout de laquelle on distingue les bâtiments. Il est 19h00. Derrière son canon de 88, le soldat Willy Wagenknecht est à l'affût. Il aperçoit le "La Marne" s'approcher. Il tire et le perfore d'un coup au but.

Le sous-lieutenant Jacques Herry, les chasseurs Christian Dorff et Pierre Sarre sont grièvement brûlés, le chasseur Georges Landrieux est tué net, le chasseur Geoffroy de la Roche a les deux jambes coupées et décèdera dans l'ambulance qui le conduit à l'hôpital.

 

Collection Ecomusée du Val de Bièvres
Texte de Gilles Primout

Cérémonie du 27 août 1944

Cette manifestation patriotique organisée par la section du Front national de Villeneuve-sur-Lot se déroule alors que les anciens d’Eysses ne sont pas encore revenus de déportation. Outre le Front national, elle réunit plusieurs organisations résistantes dans un défilé commun : Milices patriotiques, Femmes de France de Villeneuve, Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP). Après avoir défilé dans les rues de Villeneuve, le cortège se rend devant le mur des fusillés de la centrale d’Eysses où la population villeneuvoise assiste nombreuse à la première cérémonie à la mémoire des morts de février 1944. C’est lors de cette cérémonie qu’est dévoilée la plaque aux morts du bataillon d’Eysses apposée sur le mur des fusillés et offerte par le Front national.

Musée de la Résistance nationale, fonds amicale d'Eysses (droits réservés)

Jaime Sero

Né le 10 janvier 1920 à Lérida (Espagne), militant des Jeunesses Libertaires, Jaime SERO BERNAT intègre le corps des Carabiniers durant la Guerre d’Espagne. Réfugié en Normandie, il adhère au PSUC en octobre 1942. Après la rafle du 30 novembre 1942 qui décapite la direction espagnole de la Zone Occupée, Jaime SERO s’installe à Paris où il réorganise des groupes espagnols et sert d’instructeur militaire à des résistants français. Arrêté le 8 avril 1943, il est condamné le 10 juillet 1943 par la section spéciale de la cour d’appel de Paris à 2 ans de prison. Incarcéré à la Santé puis à Eysses, il est blessé lors des combats du 19 février. Sa blessure le désigne pour être fusillé le 23 février. Il a été officiellement reconnu « Mort pour la France » fin 2010.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Roger Brun

Né le 31 août 1922 à Peschadoires (Puy de Dôme), Roger Brun s’engage le 14 février 1941 dans l’armée d’armistice et est affecté au 2e bataillon de chasseurs alpins. Après la dissolution de l’armée d’armisitice en novembre 1942, il regagne le domicile familial puis trouve un emploi à la SNCF en janvier 1943. Réfractaire au STO, il rejoint le maquis de Navarron (Puy-de-Dôme) où lui et ses camarades sont arrêtés le 9 juillet 1943. Incarcéré à la prison de Thiers puis à Riom, il est condamné le 11 septembre 1943 par la section spéciale de Riom à 5 ans de réclusion pour détention d’armes. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, il fait partie du commando qui, le 19 février 1944, tente de prendre d’assaut le mirador de la porte Est de la centrale. Condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses, Roger Brun est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés