Mediathèque

La base média constitue « la collection virtuelle » du Musée de la Résistance en ligne. Elle réunit des documents de tous types appartenant à une multitude de fonds publics et privés.

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Les brassards des Gardes civiques républicaines

Brassard de la Compagnie du Gaz des Gardes Civiques Republicaines, Paris 9e 

Collection Gilles Chapin, droits réservés

Jaime Sero

Né le 10 janvier 1920 à Lérida (Espagne), militant des Jeunesses Libertaires, Jaime SERO BERNAT intègre le corps des Carabiniers durant la Guerre d’Espagne. Réfugié en Normandie, il adhère au PSUC en octobre 1942. Après la rafle du 30 novembre 1942 qui décapite la direction espagnole de la Zone Occupée, Jaime SERO s’installe à Paris où il réorganise des groupes espagnols et sert d’instructeur militaire à des résistants français. Arrêté le 8 avril 1943, il est condamné le 10 juillet 1943 par la section spéciale de la cour d’appel de Paris à 2 ans de prison. Incarcéré à la Santé puis à Eysses, il est blessé lors des combats du 19 février. Sa blessure le désigne pour être fusillé le 23 février. Il a été officiellement reconnu « Mort pour la France » fin 2010.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Sigonce (Alpes-de-Haute-Provence)

Dans une salle de classe de l'école communale de Sigonce, une plaque rend hommage à Marcel André - sur cette plaque, à côté de son portrait en médaillon, est gravé « Souvenir à André Marcel, instituteur à Sigonce, fusillé par les Allemands à Signes - 18 juillet 1944 »

Cliché Pierre Ciantar - Tous droits réservés.

Trois survivants du 14 juillet 1944 à Vassieux

Wilbur Richardson, aviateur-mitrailleur, Jean Chapus, de la compagnie Daniel, Delmar Calvert, membre de l'OG, groupe opérationnel parachuté le 29 juin 1944. Vassieux-en-Vercors le 21 juillet 2005 devant le monument commémorant les évènements de juillet 1944.

Auteur : Alain Coustaury - Sources : Alain Coustaury.

Domenec Serveto Bertran

Né le 4 août 1904 à Tarassa (Espagne), Domenec Serveto Bertran effectue des missions secrètes durant la guerre d’Espagne. Resté clandestin en Catalogne après la victoire des troupes franquistes, il doit brusquement se réfugier en France en 1940 où il est immédiatement interné dans différents camps avec d’autres républicains espagnols. Au camp de Septfonds, il fonde une cellule du parti communiste espagnol. Dénoncé, il est arrêté le 7 juillet 1941 puis condamné à 6 ans de travaux forcés, par le tribunal militaire de la 17ème région siégeant à Montauban, le 6 février 1942, pour détention et distribution de tracts d’origine étrangère et activité communiste. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, blessé par un éclat de grenade le 19 février 1944, il est fusillé le 23 février. Domenec Serveto a été officiellement reconnu « Mort pour la France » fin 2010.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Fête à Curnier

donnée par le maire à la 7e compagnie du 3e bataillon Morvan, en début d'été 1944. "Raymond" (Marius Audibert) est au centre (7e en partant de la gauche) en chemise blanche, à sa droite "France" (Renée Coursange, sa future épouse). La 2e en partant de la droite est madame Morand, puis le lieutenant "Tressos" (Meyraud) et la fille de mademoiselle Morvan.

Sources : © Collection Renée et Marius Audibert, droits réservés.

Oraison (Alpes-de-Haute-Provence)

À l’entrée d'Oraison, une stèle en marbre a été érigée en hommage aux résistants arrêtés lors du piège dressé par les Allemands le 16 juillet 1944 - sur cette stèle figure l’inscription « 1944 - Aux résistants arrêtés à Oraison le 16 juillet - fusillés le 18 à Signes (Var) », suivie du nom des onze résistants, parmi lesquels celui de Léon Dulcy

Cliché et légende : Pierre Ciantar - Tous droits réservés.

Die, hôpital

Plaque à la mémoire de Jean Rousset, membre de la 6e compagnie FFI. Blessé, hospitalisé, il est extrait de son lit et fusillé sur place devant les soeurs, ligotées et sauvées de l'exécution par l'intervention du maire de Die

Coordonnées GPS de l'hôpital de Die : 44, 45, 57 N  -5, 22, 13 E. 

Cliché Guy Giraud - Tous droits réservés.

Scène de la libération

Cette scène se passe avenue de l'Opéra le 25 août 1944 après la reddition de la garnison de la Kommandantur. Un adjudant sort à la tête d'un petit groupe et tient un drapeau blanc. Il est abondamment photographié jusqu'au moment où quelqu'un lui tire dessus. Un soldat de la 2e DB ? Un FFI ? Mystère. Est-il mort ? Deuxième mystère. Le HT Djebel-Guerba appartenait au 2e RMT (5e compagnie/3e section).

Département AERI de la Fondation de la Résistance / Fonds Sylvain Puteaux
Renseignements communiqués par Gilles Primout

Cimetière d'Oraison, Alpes-de-Haute-Provence

Sur le Monument aux Morts du cimetière d’Oraison, à la base de la stèle, une plaque a été apposée sur laquelle sont inscrits les noms des quatre résistants domiciliés à Oraison et fusillés à Signes - le texte figurant sur la plaque « Aux Martyrs de Signes » se termine par la mention : « Lâchement assassinés par les Allemands et les miliciens le 19 juillet 1944 »

Cliché et légende : Pierre Ciantar (2017) - Tous droits réservés.