Mediathèque

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Résultats : 1940 réponses
Saint-Martin-en-Vercors

Lieu-dit " Gours Ferrants" : stèle en mémoire d'Albert Rozan, natif de Rencurel, affecté à la compagnie "Philippe", tué le 24 juillet 1944 entre Tourte et Saint-Martin-en-Vercors

Saint-Martin-en-Vercors, plaque Rozan : 44,59 N- 5,26 E.

Cliché Guy Giraud

Lycée Gassendi de Digne

Dans le hall d’entrée du Lycée Gassendi de Digne, une plaque commémorative a été apposée en hommage à François Cuzin. Sur cette plaque on peut lire : « Ancien élève de l’École Normale Supérieure. Professeur agrégé au lycée de Digne. Un des grands chefs de la Résistance des Basses-Alpes. Mort pour la France. Assassiné à Signes (Var) le 19 juillet 1944 par la Gestapo et la Milice » - François Cuzin enseigna la philosophie au lycée Gassendi de Digne pendant l’année scolaire 1943/1944

Cliché et légende : Pierre Ciantar - Tous droits réservés.

Square du 4e bataillon de Choc, Mâcon (Saône-et-Loire)

Aux morts du corps expéditionnaire français en Italie.
Stèle à la mémoire de Jean Antoine Poncet. Le 26 août 1944, une section de la compagnie Gérard (régiment de Cluny) occupe les hauteurs de la Grisière, dominant Flacé-lès-Mâcon et se heurte aux Allemands. Le motocycliste Jean Poncet s'avancera trop loin dans les lignes ennemies. Il est fait prisonnier et fusillé à Mâcon.

Photo : Wikimedia commons
Texte : Sur les chemins de l'histoire et du souvenir - département de Saône-et-Loire, CDIH, 1988

Pas de la Ville (2/2)

Plaque du Pas de la Ville : le 22 juillet 1944, les Allemands sont au Pas du Fouillet. F. Huet tente de renfocer le dispositif de défense en prélevant la compagnie Villard ("Adrian") du bataillon Ullmann de la forêt des Coulmes, mais ce sera trop tard. Les Allemands avancent le long de l'arête de la falaise à partir du Grand-Veymont. Le Pas est défendu par 18 maquisards commandés par l'aspirant Bechet. Débordée par les crêtes de Pierre Blanche, la section se replie vers l'ouest. Les Allemands s'emparent du Pas de la Ville.

Pas de la Ville : 44° 52´ 51.3´´ N – 5° 31´ 09.52 E.

Photographie : Archives ANPCVV - Grenoble  
Légende : Guy Giraud

Cahiers des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Allemagne-en-Provence (Alpes-de-Haute-Provence)

À Allemagne-en-Provence, un monument dédié aux résistants victimes de la répression nazie a été érigé dans le village - sur une plaque de marbre ont été gravés les noms de dix résistants victimes de la répression nazie sous la mention : « À nos martyrs morts pour que vive la France »
Le nom de Maurice Favier a été inscrit au bas de cette liste, ainsi que son année de naissance, « 1917 », et la mention « Fusillé à Signes -Var- le 19 juillet 1944 » - au bas de la plaque figure également l’inscription : « Tués par les hordes nazies et leurs valets »

Cliché et légende : Pierre Ciantar - Tous droits réservés.

Saint-Nizier-du-Moucherotte

Stèle située à Saint-Nizier-du-Moucherotte - Charvet, au lieu-dit "Les Chamois". Elle a été érigée en mémoire de Michel Decombaz, tué le 15 juin 1944 au cours des combats de Saint-Nizier. Le groupe franc de Romans appartenait à la compagnie civile, dite "Goderville".

Coordonnées GPS de Saint-Nizier - Charvet : 45, 11, 10 N -  5, 38, 38, E.

Photographie : Guy Giraud - Tous droits réservés.
Auteur et sources : Guy Giraud, d'après Cahier des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Saint-Nizier-du-Moucherotte

Détail de la stèle située à Saint-Nizier-du-Moucherotte - Charvet, au lieu-dit "Les Chamois". Elle a été érigée en mémoire de Michel Decombaz, tué le 15 juin 1944 au cours des combats de Saint-Nizier. Le groupe franc de Romans appartenait à la compagnie civile dite "Goderville".

Coordonnées GPS de Saint-Nizier - Charvet : 45, 11, 10 N -  5, 38, 38, E.

Photographie : Guy Giraud - Tous droits réservés.
Auteur et sources : Guy Giraud, d'après Cahier des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Commandant Jacques Lefort

Commandant Jacques Lefort, commandant le 1er Bataillon de Choc (juillet 1945). Il arbore sur cette photographie la croix d'officier de la Légion d'Honneur, la croix de guerre 1939-1945 (8 citations) et la Distinguished service cross américaine. C'est en octobre 1943 qu'il rejoint le le Bataillon de Choc à Staoueli (Algérie) avec le grade de capitaine,  puis la Corse où se trouve le gros du Bataillon. En janvier 1944, il prend le commandement de la 2e compagnie et mènera ses hommes au combat à l'Ile d'Elbe, à Toulon... avant de prendre le commandement du Bataillon en octobre 1944.

Coll. Henri Simorre, droits réservés

Pas de la Ville (1/2)

Autre plaque du Pas de la Ville : le 22 juillet 1944, les Allemands sont au Pas du Fouillet. F. Huet tente de renfocer le dispositif de défense en prélevant la compagnie Villard ("Adrian") du bataillon Ullmann de la forêt des Coulmes, mais ce sera trop tard. Les Allemands avancent le long de l'arête de la falaise à partir du Grand-Veymont. Le Pas est défendu par 18 maquisards commandés par l'aspirant Bechet. Débordée par les crêtes de Pierre Blanche, la section se replie vers l'ouest. Les Allemands s'emparent du Pas de la Ville.

Pas de la Ville : 44° 52´ 51.3´´ N – 5° 31´ 09.52 E.  

Archives ANPCVV
Cahiers des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Collection G. Giraud - Tous droits réservés.

Henri Auzias

Né le 9 avril 1912 à Villevieille (Basses-Alpes), agent des PTT à Marseille. Après sa démobilisation en 1940, Auzias milite au sein du parti communiste clandestin. Militant communiste connu, il est arrêté à son domicile marseillais en janvier 1941 et écroué à la prison militaire Saint-Nicolas de Marseille. Condamné par le tribunal militaire de Marseille, le 19 mars 1941, à quatre ans et trois mois de prison, il est transféré le 8 avril suivant à la maison centrale de Nîmes. Le 15 octobre 1943, Auzias est transféré à la centrale d’Eysses où il devient le délégué communiste des détenus politiques aux côtés de Stéphane Fuchs, délégué gaulliste. Il est également l’un des principaux organisateurs de la tentative d’évasion collective du 19 février 1944 qui se solde par un échec. Condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses, il est fusillé le 23 février 1944 en chantant La Marseillaise et en criant « Vive la France ».

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés