Mediathèque

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Résultats : 4370 réponses
Pas de la Balme

Plaque du Pas de la Balme. Les combats du Pas de la Balme, le 22 juillet 1944, firent quatre tués parmi les maquisards (Robert Sauvan, Ernest Besson, Marcel Vachon et Xavier Robby). Les Allemands arrivaient de Corrençon, au nord, et de Château-Bernard, au sud, progressant sur les crêtes, accompagnés de mulets et d'un guide réquistionné, qui fut par la suite relâché.

Coordonnées GPS du Pas de la Balme : 44° 85´ 45.70´´ N – 5° 32´ 50.97 E - élévation 1 831 mètres.

Auteur cliché photographique et légende : Guy Giraud

Sources : Cahiers des troupes de montagne, n° 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Lucette Durand en 1943 ou 1944 à Lapeyrouse-Mornay

Lucette Durand (maintenant madame Savel), se trouve au café Gallay, appartenant à son oncle et sa tante, à Lapeyrouse-Mornay (Drôme), le 29 août 1944, quand surgit une colonne allemande, venant de Chanas et Jarcieu (Isère) - sans doute un élément de couverture de la 19ème Armée se repliant vers le nord. Il s'agit d'une flanc-garde chargée de la sécurité sur l'axe Chanas-Beaurepaire. La jeune femme, institutrice, a alors 23 ans. Elle est en vacances dans sa famille.

Auteur : Claude Seyve - Sources : collection Lucette Savel, droits réservés.

Vercors, La Grande Cournouse

La double cluse des Goulets et des gorges de la Bourne, séparées par l'éperon de la Grande Cournouse. Violence du relief. Deux entrées du Vercors, apparemment faciles à contrôler. L'éperon de la Grande Cournouse a abrité un maquis. À noter la proximité des collines du Bas Dauphiné. Des maquis ont émigré de ces collines vers le Vercors après le 6 juin 1944. Au loin, la forêt de Thivolet, base de départ de Narcisse Geyer. Vue vers le nord ; altitude de prise de vue : 1 700m.

Sources : © Photo Alain Coustaury, droits réservés.

Photos 8,9,10

Combattantes du ghetto au moment de leur arrestation.

Ludwig Landau, économiste polonais non juif, abattu le 28 février 1944 : « Le 20 avril 1943. Voici qu'un Juif percé d'une balle s'écroule ; au même moment une femme saisit son fusil mitrailleur, le braque sur les Allemands et continue de tirer avec acharnement. Quelque part , à proximité des murs[ du ghetto] , une multitude de SS entourés de badauds. Alors sur le mur,apparaît une femme qui agitant un fanion rouge, recommande à la population de s'enfuir. »

 rapport récapitulatif du général Stroop : « Au cours des combats défensifs, les femmes faisant partie des groupes de combat étaient armées de la même manière que les hommes et appartenaient au mouvement Haloutz[ sioniste]. Il n'était pas rare de voir ces femmes tirer des coups de revolver des deux mains à la fois... Il leur arrivait souvent de cacher dans leur slip des revolvers et des grenades pour les utiliser ensuite contre les hommes de la Waffen-SS, de la police ou de la Wehrmacht. »

La Vacherie-le Chaffal

Stèle située à l'entrée sud du village, dans un pré, à l'orée du bois.
Le 2 août 1944 (et vraisemblablement pas le 3), le sergent Roger Samuel, âgé de 20 ans, est intercepté par les Allemands en lisière du bois, au nord-ouest du village, à 200 mètres de la D 70. Soupçonné d'être un maquisard, trahi par ses chaussures "américaines", il est brutalisé puis exécuté sur place.

La Vacherie-le Chaffal : début du chemin en herbe montant dans le vallon : 44, 53, 12 N - 5, 10, 56 E.

Cliché Guy Giraud - Tous droits réservés.

Foulard de soie imprimé

Foulard de soie sur lequel était imprimés des codes utilisés pour crypter les communications radio. Ce document a été conservé par Élisabeth Friang, dite Brigitte, adjointe du responsable du Bureau des opérations aériennes (BOA) pour le nord-ouest de la France. Arrêtée et blessée par balle le 21 mars 1944 à Paris, elle est internée à l'hôpital de la Pitié, puis à Fresnes, et déportée le 13 mai 1944. Après la guerre, elle devient journaliste et couvre de nombreux conflits dans le monde entier (Indochine, guerre des Six jours, guerre du Vietnam…).

Coll. Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne - fonds Brigitte Friang - droits réservés

Monestier-de-Clermont (1/2)

Monument de Monestier-de-Clermont, au col du Fau et lieu-dit "la Carrière", sur le CD 34 à 100 mètres au nord du col.

20 juillet 1944 : à l’issue d’une rencontre impromptue avec des maquisards, les Allemands, accompagnés de quatre miliciens, arrêtent à Vif onze otages qui sont fusillés dans une carrière située à proximité de l’actuel monument. Les suppliciés sont enterrés à Monestier-de-Clermont. Le monument du col du Fau et la stèle de la carrière rappellent ce tragique épisode. Le monument a été légèrement déplacé lors de la construction de l’autoroute A 51.

Cliché Guy Giraud - Tous droits réservés.

Auteur et sources : Guy Giraud, d'après Cahiers des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Photographie des noms des chambres d’enfants au préventorium Vladeck

Les noms des chambres du préventorium Vladeck font référence au théoricien bundiste Vladimir Medem (1879-1923), au dirigeant bundiste polonais Beynish Mikhaleyvitsh (1876-1928) ainsi qu’à des bundistes polonais et français assassinés pendant la guerre : Mikhal Klepfish (1913-1943), tué pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie, le dirigeant du Bund de Pologne arrêté par les soviétiques Henryk Erlich (1882-1942), qui s’est suicidé dans sa cellule en mai 1942, la bundiste Sonye Novogrodska (1893-1942) assassinée à Treblinka, le jeune bundiste Lusyek Blones tué dans les environs de Varsovie en 1943, et enfin les bundistes de France Ika et Charles Szulc. Parmi les onze chambres du préventorium, trois portent par ailleurs le nom de personnalités non bundistes. Se superpose tout d'abord une mémoire socialiste française par le biais d'une chambre au nom de Léo Lagrange (1900- 1940), sous-secrétaire d'Etat responsable des sports et loisirs sous le Front populaire en France. Sont enfin mentionnés les noms de deux soldats américains, le « Capitaine Dan Sidney, tombé en France au débarquement », ainsi que celui du Dr Berent Soloviov, également tué au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Source : Centre Medem-Arbeter-Ring

Maquis de Seine-et-Oise, août 1944

Maquis de Seine-et-Oise, août 1944 : Albert Bernier, Philippe Viannay, Françoise de Rivière, Hélène Viannay.
Parmi ces quatre jeunes gens, tous membres du mouvement Défense de la France, se trouve son fondateur, Philippe Viannay, le plus jeune des chefs des grands mouvements de Résistance. Encore étudiant, il a créé avec des camarades, en 1941, un journal devenu trois ans plus tard le plus fort tirage de la presse clandestine. Dans la perspective du débarquement, il revendique le passage à la lutte armée. Au printemps 1944, nommé à la tête des FFI du nord de la Seine-et-Oise, il quitte Paris et s’installe au maquis. Grièvement blessé en juillet et hospitalisé, il s’évade et reprend son commandement en août. Hélène Viannay, co-fondatrice du mouvement et épouse de Philippe depuis 1942 avait conservé tout un ensemble de photographies de la période « du maquis de Seine-et-Oise », dont il est bien difficile de savoir aujourd’hui si toutes ont été prises avant la Libération du territoire dans l’esprit d’un « reportage » destiné à la presse clandestine.

Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.

Michel Bernstein, responsable de la « centrale » des faux papiers

Michel Bernstein, responsable de la « centrale » des faux papiers de Défense de la France fit bénéficier de ses productions non seulement les membres du mouvement mais aussi d’autres organisations de Résistance. Après avoir participé à la campagne de France, il fait la rencontre de Monique Rollin qui devient sa compagne. Menacé par les persécutions antisémites et dans la crainte d’une arrestation, il s'installe chez elle rue Mazarine (Paris) à partir de 1941 et pour toute la durée de la guerre. Contactés par Charlotte Nadel, Michel Bernstein et Monique Rollin sont chargés à partir de février 1942 de mettre en place un atelier clandestin de fabrication de faux papiers. Par ailleurs, avec le développement des mouvements de Résistance et l'afflux de réfractaires au STO, l’atelier de Michel Bernstein, situé dans un simple appartement, diversifie la fabrication des faux documents : cartes d’alimentation, d'étudiants, Ausweis, permis de conduire, certificats de travail, de démobilisation, en plus de la fabrication de quelque 12 500 faux tampons administratifs. Un faux timbre « 1,50 fr. Philippe Pétain » sera même imprimé par Défense de la France. Des ateliers du même type que celui de Michel Bernstein se développent à Paris et en province, ateliers pour lesquels il rédige un Manuel du faussaire. Pendant près de deux ans Michel Bersntein vit reclus dans l’appartement de Monique Rollin, ne sortant qu'une dizaine de fois. Au début de juin 1944 Michel Bernstein et Monique Rollin quittent Paris, à la demande de Philippe Viannay, qu'ils rejoignent dans le maquis de Seine-et-Oise Nord. 

Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.