La base média constitue « la collection virtuelle » du Musée de la Résistance en ligne. Elle réunit des documents de tous types appartenant à une multitude de fonds publics et privés.
Chaque document inventorié est accompagné de sa notice explicative.
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Fiche d'enregistrement au KL Buchenwald, 24 janvier 1944. Roumain, il sera naturalisé Français le 28/09/1946, arrêté par la BS au domicile de Madeleine Szanto, il est trouvé porteur de faux papiers au nom de "Marc Colbert", d'un faux certificat de travail, d'une fausse carte de circulation de la SNCF et d'un permis de circuler en zone côtière. Comme ingénieur, Marc Goldberg est transféré au Kommando de Dora le 22/09/1944. Selon une attestation d"Edmond Debeaumarché, il était apprécié des Français à Dora, car il leur facilitait la compréhension des ordres en Allemand.
Laurent Thiery
© Arolsen Archives, 2021
Note établie à partir de renseignements communiqués par la BST d'Alger (1er septembre 1941). Il y est fait mention d'un voyage de Fuchs à Oran du 10 au 15 août puis du 20 au 23 août 1941. Lors de ce dernier voyage, il a notamment rendu visite au Dr Sollal (signalé par la BST comme « juif gaulliste »). Le rapport signale également que "Fuchs a acheté à Alger une carte du fort d’Oran et a à plusieurs reprises paru s’intéresser aux yachts de plaisance du port d’Alger".
Source : SHD 28P9/60
Né le 9 juin 1922 à Ouveillan (Aude), il participe à partir de 1941 aux activités du parti communiste clandestin. Arrêté, interné à St Sulpice la Pointe (Tarn), il en est libéré. En juin 1943, il entre dans la clandestinité et rejoint les FTP. Arrêté le 23 juin 1943 après l’attaque du bureau de ravitaillement de Montpellier, il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Montpellier, le 2 décembre 1943 pour vols qualifiés, infraction au STO, détention d’armes, activité communiste, et falsification de carte d’identité. Dans sa cellule de la prison de Montpellier, il côtoie notamment. Georges Charpak. Transféré à Eysses le 23 juin 1943, il est aux premières lignes lors des combats du 19 février 1944, en s’attaquant notamment au mirador des cuisines. Blessé au bras par une balle de fusil-mitrailleur, condamné par la cour martiale, il est fusillé le 23 février 1944.
Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés