Durant la Seconde Guerre mondiale, des hommes et quelques femmes, français et parfois étrangers, ont organisé sur tout le territoire national, Afrique du Nord inclus, mais également en Indochine, des filières d’évasion, et pratiqué le renseignement et le sabotage. Ces organisations de résistance, apparues dès juillet 1940, accordaient le primat à l’action. On leur a donné le nom de réseaux. Dès juillet 1942, la France libre s’est préoccupée de l’intégration aux Forces françaises combattantes de ces volontaires participant de façon régulière ou occasionnelle à la lutte contre l’occupant nazi. Après l’installation, en septembre 1944, du Gouvernement provisoire de la République française dans la capitale libérée, les chefs de réseaux durent établir la liste des membres de leurs organisations, et dresser l’historique des actions effectuées afin d’obtenir une homologation. C’est à partir de ces dossiers constitués par les chefs de réseau que ce Dictionnaire historique des réseaux de résistance de la France combattante a été établi. Il recense et présente, sous forme de fiches et de cartes, les informations relatives aux 268 réseaux homologués et 309 non homologués. Sont également mentionnés, lorsqu’ils existent, les dossiers individuels des chefs de ces réseaux.