Les deux pages ici reprises ont été réalisées après la guerre à partir de notes conservées dans un petit carnet et de souvenirs précis. Mobilisé, prisonnier de guerre, résistant, prisonnier de l’occupant en juillet 1944, responsable politique et syndical après la guerre, l’auteur poursuit ses carnets de dessins, commencés avant la guerre. Utilisant, dès 1923, une forme artistique encore peu populaire, la bande dessinée, Arnaud de Roquefeuil construit sa chronique comme un journal. Ce témoignage personnel n’était pas destiné à être publié. Mais sa valeur documentaire et artistique a décidé ses héritiers à partager le manuscrit.