Médecin à Latillé, dans la Vienne, Armand Roux entend un certain 18 Juin 1940, sur Radio-Londres, le Général de Gaulle annoncer que « la France a perdu une bataille mais pas la guerre », il entre en résistance, jusqu’à son arrestation par la Gestapo en février 1944. Il connaîtra, après la Pierre-Levée à Poitiers, les camps de Compiègne, Auschwitz, Buchenwald, Holzen et Bergen-Belsen où il sera libéré par les Anglais en avril 1945.
Dans ce livre, écrit à son retour, il demande à son fils et ses petits enfants de se souvenir de « l’exemple donné par un homme qui n’a jamais été violent, qui aimait assez son pays pour tout sacrifier afin de lui permettre de vivre dans l’indépendance, et qui voulait que les siens puissent sa- vourer la liberté sur une terre magnifique et toujours hospitalière ».
Après l’exposition « Redécouverts » consacrée aux documents « perdus » en avril 1945, les petits enfants du Dr A. Roux, Jean-Claude et Jean-Didier et leurs trois sœurs, ont décidé de publier le récit de leur grand-père.