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LIVRE
Pierre-Emmanuel DUFAYEL
Un convoi de femmes : Compiègne-Ravensbrück, 1944-1945
Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, comtesses et prostituées ont toutes un point commun en ce 31 janvier 1944 : elles forment un convoi partant pour le camp de concentration de Ravensbrück, au nord de Berlin. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. C'est de leur arrachement à la vie civile qu'il est question dans ce livre. Internées dans les « quartiers allemands » du fort de Romainville ou du camp de Royallieu, où la solidarité seule était gage de survie, où « parler en silence » et chanter la Marseillaise participait d'une forme ténue de résistance collective, elles pénètrent ensemble dans l'enfer de Ravensbrück. Pour les plus déterminées, les travaux forcés peuvent être l'occasion d'actions de sabotage infimes qui permettent, à leur échelle, d'enrayer la machine de guerre nazie. Les plus faibles disparaissent dans ces mouroirs à ciel ouvert. Celles qui en reviendront seront à jamais marquées par cet autre monde. À la longue route du retour s'ajoute celle de la réintégration, et d'une impossible communication avec l'univers des vivants.
vendemiaire, 18 janvier 2012, 224 pages
Pierre-Emmanuel DUFAYEL
Un convoi de femmes : Compiègne-Ravensbrück, 1944-1945
Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, comtesses et prostituées ont toutes un point commun en ce 31 janvier 1944 : elles forment un convoi partant pour le camp de concentration de Ravensbrück, au nord de Berlin. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. C'est de leur arrachement à la vie civile qu'il est question dans ce livre. Internées dans les « quartiers allemands » du fort de Romainville ou du camp de Royallieu, où la solidarité seule était gage de survie, où « parler en silence » et chanter la Marseillaise participait d'une forme ténue de résistance collective, elles pénètrent ensemble dans l'enfer de Ravensbrück. Pour les plus déterminées, les travaux forcés peuvent être l'occasion d'actions de sabotage infimes qui permettent, à leur échelle, d'enrayer la machine de guerre nazie. Les plus faibles disparaissent dans ces mouroirs à ciel ouvert. Celles qui en reviendront seront à jamais marquées par cet autre monde. À la longue route du retour s'ajoute celle de la réintégration, et d'une impossible communication avec l'univers des vivants.
vendemiaire, 18 janvier 2012, 224 pages