« Ne pas témoigner serait trahir »
Ce musée a été créé par la Ville de Besançon, en étroite relation avec les associations de résistants et de déportés dans la Citadelle de Vauban où cent résistants furent fusillés durant la seconde guerre mondiale. Grâce à la ténacité de Denise Lorach, fondatrice de l'Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, ancienne déportée de Bergen-Belsen un premier musée voit le jour en 1969. Le musée tel qu’il se présente actuellement est ouvert en 1982. Il traite des thèmes liés à la seconde guerre mondiale : le nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la résistance franc-comtoise, nationale, européenne, la libération. La place réservée à la Déportation et à la Solution finale contribue à la singularité du discours. S’ajoutent à l’espace muséographique des collections de peintures, dessins et sculptures réalisés en camp de concentration et en prison ainsi qu’un centre de ressources, lieu de recherche, en lien étroit avec l'Université de Franche-Comté et avec les centres et instituts de recherche européens. Labellisé « Musée de France », le musée réalise des expositions temporaires, publie, organise des colloques et journées d'études. Il accueille environ 60 000 visiteurs par an. Intégré depuis peu à l’Etablissement public « Citadelle-Patrimoine mondial », c’est dans ce cadre que sera élaborer un projet scientifique et culturel en vue d'un renouvellement des présentations permanentes tout en restant fidèle à la devise du Musée « Ceux qui ne se souviennent pas de leur passé sont condamnés à le revivre ».