Marius SAINT-AUBIN
Profession en 1940 : Mécanicien
Domicile en 1940 : Sepmes
Organisation de Résistance : Réseau Marie-Odile
Agent P1 du réseaux Marie-Odile, sud Touraine, recruté par l'abbé Péan, rallié aux FFC en août 1943. Mécanicien ayant le permis de circuler, ce qui sera très utile pour le réseau, assurant le passage de prisonniers évadés, réfractaires et aviateurs alliés. Le 4 février 1944, il participe à la réception d'armes et radio TSF, parachutées sur le terrain Menthe, du château de la Roche Ploquin, de la comtesse De Poix, elle même membre du réseau. Ce parachutage avait été une 1ère fois annulé a cause des feux de signalisation défaillants, et fût reporté. Marius St aubin avait, grâce a des batteries de voitures, pu rétablir le code lumineux. Le réseaux Marie Odile fût démantelé peu de temps après. Dans la nuit du 25 au 26 février, les autorités Allemandes, la gestapo et des miliciens, viennent pour arrêter Marius. Ils arrêtèrent Raymond St aubin, frère ainé et associé du garage automobile. il sera gardé captif au centre de détention de Tours pendant un mois. La gestapo pillera le matériel et outillage du garage des frères St Aubin. Marius, sans doute informé de la descente Allemande, avait pu s'enfuir avant, il passe à la clandestinité. Les armes et radio avaient été cachées dans le puit du château de Sepmes et seront récupérées à la libération.
Renseignements communiqués par Bertrand Saint-Aubin
- Service historique de la Défense, Vincennes : GR 16 P 530556