Henri VIMEUX

Henri Vimeux, né le 26 janvier 1923 à Montdidier, y est domicilié. Il est employé de bureau à la SNCF. Le 15 juillet 1943, il donne son adhésion à Bernard Dupuis et rejoint l'OCM.
Le 10 août 1943, il participe à la destruction des lignes téléphoniques de l'aérodrome de Montdidier.
Le 5 septembre 1943, à celle des lignes téléphoniques reliant l'aérodrome aux batteries de DCA.
En octobre 1943, il coupe des lignes de téléphone de la SNCF entre Roye et Montdidier.
En février 1944, il détruit un sémaphore entre Montdidier et Saint-Just-en-Chaussée.
Son emploi à la SNCF lui permet de saboter en mars 1944 des wagons de matériel en gare de Montdidier.
Au cours de son service, d'avril à juin 1944, il détruit à plusieurs reprises des armes transportées sur des wagons.
Le 13 juillet 1944, il prend part à l'action qui aboutit à la destruction complète de la liaison téléphonique inter aérodromes entre Beauvais, Montdidier et Roye.
Le 11 août 1944, les lignes téléphoniques de l'aérodrome de Montdidier sont sabotées.

Le 31 août et le 1er septembre 1944, il participe aux combats de la libération de Montdidier. Engagé volontaire, le 1er septembre, au Bataillon VIII/2 jusqu'au 1er décembre 1944 puis au 67ème Régiment d'Infanterie, Henri Vimeux est victime d'un accident en service commandé sur le front de l'Atlantique dans le secteur de Saint-Nazaire. Son bras gauche est amputé. Il est démobilisé le 30 novembre 1945. Ses activités dans la Résistance lui valent d'être cité à l'ordre de la Division et de recevoir la croix de guerre avec étoile d'argent en 1949. Il est titulaire de la carte de combattant volontaire de la Résistance.

Auteurs : Daniel Pillon, Catherine Roussel

Source : SHD GR 16 P 595 857