Etienne LAVAL



Service historique de la Défense, 16 P 343 683
Etat-civil

Né(e) le/en 12 juillet 1921 à Saint-Julien en Jarez


Profession en 1940 : Employé aux établissements « Les Forges d’Onziou » à L’Horme (Loire)
Domicile en 1940 : Non renseigné

Résistance

Lieux d'action : Loire et Haute-Loire
Organisation de Résistance : Jeunesses communistes

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 28 septembre 1941
Lieu de détention : Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Eysses
Déportation

Lieux : Dachau, Allach
Date de libération ou de rapatriement : Libéré par les Alliés le 30 avril 1945

Commentaires

Né le 12/07/1921 à Saint-Julien en Jarez (42), Etienne Laval est employé aux établissements « Les Forges d’Onziou » à L’Horme (Loire) à partir de juin 1940. Entré dans la Résistance dès février 1941, il distribue des tracts, des journaux anti-allemands et anti-collaborateurs et effectue de nombreuses liaisons entre Lyon et Saint-Etienne. Le 1er mai 1941, il contribue à la préparation puis participe à une manifestation patriotique, place Bellecour à Lyon. Il organise et forme des groupes de jeunes gens dans les départements de la Loire et de la Haute-Loire, en vue d’infiltrer l’armée d’armistice et d’effectuer un travail de propagande contre l’occupant.

D’abord responsable des jeunes communistes de la vallée du Gier, ses responsabilités s’étendent très rapidement aux deux départements de la Loire et de la Haute-Loire. Son supérieur est alors un surnommé « Frédo » qui sera plus connu ultérieurement sous celui de « colonel Fabien ». La mission confiée à Etienne Laval est de constituer un maquis au Pilat. Il ne pourra achever cette mission car il est arrêté à son domicile de Saint-Julien en Jarez par la police judiciaire le 28 septembre 1941, sur dénonciation. Condamné en septembre 1941 à 6 ans de travaux forcés par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand, il est incarcéré à la prison militaire de Clermont-Ferrand (octobre-décembre 1941), puis à la prison de Saint-Etienne, avant d’être transféré à Eysses le 15 octobre 1943 (préau 1 matricule 537).

Il participe aux « Trois Glorieuses » en vue d’empêcher la déportation de ses camarades internés. En février 1944, lors de la tentative d’évasion collective, il est membre du groupe Kahn chargé de garder les droits communs enfermés dans le préau 2. Il a ensuite assuré la liaison entre le PC de Bernard et le groupe Palassy du préau 2. Ce groupe étant isolé par le fusil-mitrailleur du GMR du préau 2. Déporté à Dachau puis Allach (73.645), il devient membre du comité clandestin de solidarité et responsable inter-blocks de la solidarité. Il est libéré à Allach par les Américains le 30 avril 1945. Etienne Laval est de retour en France le 4 juin 1945 après avoir séjourné une quinzaine de jours à l’Ile de Reichenau sur le lac de Constance, centre de transit et de repos provisoire.

Titulaire du certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française délivré au titre du mouvement « Front national » pour compter du mois de mai 1941, Etienne Laval a reçu le titre de déporté résistant le 30 août 1960.



Sources et bibliographie utilisées

Service historique de la Défense, 16 P 343 683