Jean-Paul GUYOT

Né le 22 août 1922 à Beaulieu-Mandeure (Doubs).Jeune instituteur (20 ans en 1942) à Valentigney, il s'engage dans l'armée d'armistice. Quand elle est dissoute fin novembre 1942, réfractaire au STO, il forme un maquis composé de réfractaires près de Thoirette, à la ferme du Revers qui sera anéanti. Emprisonné par un Groupe Mobile de Réserve, il s'évade. En avril 1943 il part s'installer dans le Haut-Jura, près de Lamoura à la ferme des Eterpets. En contact avec le SOE, il adhère à l'AS qui lui confie la responsabilité du "Corps Franc Jurassien" chargé de l'action immédiate particulièrement actif. Le 2 avril 1944 il s'installe dans les bois de Saint-Didier. Avec deux autres maquisards, le 20 avril 1944, il tue deux cadres du SD mais est lui-même gravement blessé. Il sera opéré par le docteur Jean Michel à l'Hôpital de Lons le Saunierpuis emmené en convalescence chez ses parents à Mandeure. Les Allemands le pourchassent.Il est arrêté le 25 et ramené dans le Jura. Le 9 juin 1944, son corps, mais aussi celui du chirurgien, est découvert dans les bois de Pannessières, sur la commune de Perrigny. "Guérin" reçoit à titre posthume, la légion d'honneur, la croix de guerre avec palme, la médaille militaire, la médaille de la Résistance.

Recherches effectuées par André Robert