Georges Casimir ARJALIES



Etat-civil

Né(e) le/en 14 mars 1916 à Lagny (Seine-et-Marne)


Profession en 1940 : chef d’atelier
Domicile en 1940 : St Etienne

Résistance

Organisation de Résistance : Espoir - Franc-Tireur

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 29 septembre 1942
Date de jugement : 10 avril 1943
Lieu de détention : Lyon Saint-Paul, Eysses 2291
Déportation

Date de déportation : 18 juin 1944
Lieux : Dachau-Landsberg
Date de libération ou de rapatriement : rapatrié le 4 juin 1945

Commentaires

Né le 14 mars 1916 à Lagny (Seine-et-Marne), Georges Arjaliès est ingénieur des Arts et Métiers (promotion 1934-1937). Parti sous les drapeaux le 19 octobre 1937, il est incorporé au 38e Génie à Montargis (Loiret). Durant l’hiver 1937, il suit le peloton préparatoire aux EOR à Nancy. Parti aux armées le 27 août 1939, Arjaliès est affecté à la 1ère division cuirassée. Passé à la compagnie des transmissions 33/84 à compter du 10 février 1940, il participe à la campagne de Belgique. En mai-juin 1940, il combat en Argonne. Durant la déroute de l’armée française, il parvient à ramener en France le gros de sa compagnie dont il prend le commandement. Démobilisé le 30 juillet 1940 à Montpellier, il élit domicile à St Etienne et y trouve un emploi de chef d’atelier dans une manufacture de ressorts.
Entré dans la Résistance, il devient, en avril 1941, chef du secteur de Saint-Etienne de la propagande du groupe Espoir, puis en décembre de la même année, il occupe la même fonction au titre de Franc-Tireur. En juillet 1942, il prend la responsabilité des groupes-franc de Franc-Tireur de Saint-Etienne et, à ce titre, organise des sabotages. Arrêté le 29 septembre 1942 par la Xe Brigade mobile de Lyon, Arjaliès est emprisonné à Lyon Saint-Paul le 5 octobre 1942. Condamné à 5 ans de prison par le Tribunal d’Etat de Lyon le 10 avril 1943, il est transféré à Eysses le 15 octobre 1943. Il y devient responsable de l’organisation militaire du préau 3. Le 30 mai 1944, il est envoyé à Compiègne puis déporté à Dachau le 18 juin 1944. Envoyé en kommando de travail à Landsberg, il est responsable des informations et de la solidarité dans l’organisation clandestine du kommando. Libéré par les Américains le 28 avril 1945 à Allach, il est de retour en France le 4 juin 1945.



Sources et bibliographie utilisées

Association nationale pour la mémoire des résistants et patriotes emprisonnés à Eysses