Jeanne CAUQUIL-FARRE



Etat-civil

Age en 1940 : Non renseigné


Profession en 1940 : Non renseigné
Domicile en 1940 : Non renseigné

Résistance

Lieux d'action : Tarn
Commentaires

Jeanne Cauquil-Farre vivait avec ses quatre jeunes enfants dans une spacieuse maison de sept pièces à Albi. En octobre 1942, elle accueillit chez elle Lazare et Germaine Bercovici, dont elle avait la connaissance en 1937 alors que les deux familles étaient voisines à Aix-en-Provence. Lazare Bercovici, un médecin juif originaire de Roumanie, travaillait pour la compagine de navigation Paquet. Sa femme et lui avaient sympathisé avec Jeanne, alors âgée de 17 ans. Après la défaite de la France, les Bercovici partirent s'installer à Guise (Aisne) où le docteur ouvrit un acbinet médical. Arrêté en 1941, sur dénonciation, il fut interné au camp de Compiègne. Grâce à l'intervention de nombreux habitants de Guise, dont le curé, il fut remis en liberté. Sa femme et lui durent pourtant quitter Guise où ils n'étaient plus en sécurité et finirent par arriver à Albi. Ravie de les revoir, Jeanne Cauquil-Farre leur offrit l'hospitalité. Le médecin soigna sa plus jeune enfant, un bébé prématuré. En 1943, Jeanne fournit à Lazare Bercovici une fausse carte d'identité. Il put ainsi, après deux tentatives sans succès, passer en Espagne d'où il gagna l'Algérie pour s'engager dans les FFL. C'est sous l'uniforme de l'armée du général de Lattre de Tassigny qu'il rentra à Albi après la Libération. Le 26 mars 1997, Yad Vashem a décerné à Jeanne Cauquil-Farre le titre de Justes des Nations


Sources et bibliographie utilisées

Recherches effectuées par Stéphane Cosson