Germain LAUR

A l'usine du Saut du Tarn, à Saint Juéry, dès 1911 il est militant socialiste et syndicaliste. Licencié en 1921, il entre au service des lignes des PTT en 1922. Dans la Résistance, dès la première heure, au mouvement Combat, ses actions sont multiples : distribution de journaux, faux papiers, liaisons. Et cela avec toute sa famille. De même, au sein des PTT, il intercepte des télégrammes et fabrique des fausses dépêches pour obtenir des libérations. Après le départ de Charles de Bancalis d'Aragon, il devient le responsable départemental du mouvement Combat. Arrêté le 1er mars 1944 à Gaillac, sur dénonciation, son calvaire commence. Torturé tout d'abord à la prison Saint Michel de Toulouse, il part ensuite pour Compiègne puis pour Auscwitz où il découvre l'horreur. Libéré en janvier 1945, Germain Laur rentre chez lui en mai, profondément affaibli. Germain Laur fait partie des 256 Tarnais déportés dans les Camps de la mort. Décédé à Albi le 27 mars 1952.

Recherches effectuées par Robert Fabre