Louis BIGAUD
Profession en 1940 : maréchal-ferrant
Domicile en 1940 : Claix (Charente)
Organisation de Résistance : Front national (FN)
Lieu de détention : Cherche-Midi, Romainville
Lieu d'exécution : Mont-Valérien à Suresnes (Seine)
Fils de Jean BIGAUD et de Héloïse DELAGE, tous deux cultivateurs, Louis est né le 4 avril 1899 à Les Pins en Charente (16).Il est marié à Marie Héloïse BERGER, née le 10 janvier 1898 et de cette union, sont nés trois enfants : Yves (1925), Huguette (1929), et André (1932). En 1941, Louis est maréchal-ferrant dans la commune de Claix en Charente. Il est communiste, il est d’ailleurs l’ancien secrétaire de la cellule communiste locale. Arrêté et interné par les autorités allemandes en juin 1941, il est libéré par la suite. Mais, le 3 mars 1942, à Claix, Louis est à nouveau arrêté à 8 heures du matin à son domicile dans le cadre de l’affaire Pican-Cadras. Il appartient au Front National (FTP) et a participé à une distribution de tracts appelant à la lutte contre l'occupant. Les témoins de son arrestation sont son épouse, mademoiselle Odile Liot et monsieur Sicard, habitants du même village. Suite à cela, il est interné dans la prison du Cherche- Midi, puis il est transféré à Romainville le 24 août 1942. Il est fusillé le 21 septembre 1942 à 9h 30 au Mont-Valérien à Surennes (Seine)) comme otage. Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise à Paris dans le XXème arrondissement. Il est reconnu Mort pour la France le 22 novembre 1945. Son nom apparaît sur le monument commémoratif du Mont-Valérien, sur le monument aux Morts de Claix (Charente) ainsi qu’à Brie (Charente) sur les stèles commémoratives érigées en 2006 dans la forêt de La Braconne.
Auteurs : Manon Picard, Mélody Marciquet, 1ère Bac pro MFR La Péruse (Charente)
- Médaille de la Résistance française
SHD-Caen dossier 21P 425746, Livre-Mémorial FMD, Ed. Térésias 2004 ; Mémoire des Hommes