André GODIER



Etat-civil

Né(e) le/en 4 février 1922 à Nevers (Nièvre)


Profession en 1940 : Menuisier-charpentier
Domicile en 1940 : Chaulgnes (Nièvre)

Résistance

Lieux d'action : Nièvre
Organisation de Résistance : FTPF

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 16/04/1943
Lieu de détention : Nevers, Bourges, Compiègne
Déportation

Date de déportation : 27/04/1944
Lieux : Auschwitz, Buchenwald, Dora, Harzungen, Nordhausen, Bergen-Belsen
Mort en déportation
Date de décès : 7/03/1945
Lieu de décès : Bergen-Belsen

Commentaires

André Godier, dit « Maurice », participe aux sabotages de l'usine de Fourchambault, limitrophe de Nevers, la SNCAC (Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Centre), mais il forme également des groupes, récupère et transporte des armes, distribue des tracts et journaux clandestins. Entre 1942 et 1943, il contribue à des déraillements de convois allemands, à la mise hors service de câbles téléphoniques à Pouilly-sur-Loire le 16 février 1943. L’acte de décès transcrit le 28 avril 1948 par la mairie de Nevers fixe sa mort au 14 mai 1944 à Buchenwald. Une plaque commémorative, à l’initiative de l’Aéronautique du Nivernais dans l’enceinte de l’aéroport de Nevers-Marzy, a été inaugurée en septembre 1946 en hommage à sept membres de l’aéro-club du Nivernais, parmi lesquels André Godier.


Sources et bibliographie utilisées

© Arolsen Archives, 2021 - Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, Cherche Midi, 2020 (notice de Monique Heddebaut) - SHD-Caen.