Scipion TOUSSAINT



Alias "dit "Jean NASICA" Alias "JEAN""

Etat-civil

Né(e) le/en 03/01/1906 à Prato di Giovellina (20A)


Profession en 1940 : Médecin
Domicile en 1940 : Arnay-le-Duc (21)

Résistance

Lieux d'action : Côte-d'Or
Organisation de Résistance : FFI - 1er Régiment de Bourgogne

Mort au combat

Date et lieu de décès : 30 novembre 1944 à la bataille de Bourbach-le-Bas (Haut-Rhin)

Commentaires

Scipion Nasica devint médecin avant la guerre et arriva par erreur à Arnay-le-Duc où il s’installa comme généraliste. Il fut surnommé "le Doc" et "le médecin des pauvres". Lorsque la guerre éclata en 1939, il continua à être le médecin de ceux qui lui valaient son surnom et il incita à combattre l’envahisseur allemand. Plus tard les allemands et le régime de Vichy s’intéressèrent à lui. Il dut partir et participa à la création du maquis "René Laforge", appelé ainsi en hommage à un des jeunes normaliens fusillés à Dijon le 7 mars 1942. Il en prit rapidement la tête exerçant ses activités de résistance dans le canton d’Arnay-le-Duc et la vallée de l’Ouche. En septembre 1944, il prit contact avec la 1re DFL à Ivry-en-Montagne (Côte-d’Or) et lui confia ses prisonniers. Lorsque le 1er régiment de Bourgogne fut créé le 1er octobre 1944 à Dijon, sous le commandement du commandant René Alizon, il fut mis à la tête de la 1re compagnie avec le grade de capitaine. Le régiment quitta Dijon le 22 octobre 1944 et fut intégré à la 2e division d’infanterie marocaine dans la région de Rougemont (Doubs). Il participa à l’offensive dans la trouée de Belfort et en Haute-Alsace. Jean Nasica fut tué par éclats d’obus le 30 novembre 1944 à la bataille de Bourbach-le-Bas (Haut-Rhin). Il est inhumé au cimetière communal, à Arnay-le-Duc (Côte-d’Or). Il fut homologué aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI). Son nom figure sur le monument aux morts, sur la plaque commémorative et sur le monument commémoratif, à Arnay-le-Duc, sur la stèle commémorative, à Maligny (Côte-d’Or), sur la plaque commémorative à Bourbach-le-Bas (Haut-Rhin) et sur le monument aux morts, à Prato-di-Giovellina (Haute-Corse). Mort pout la France


Sources et bibliographie utilisées

Jean-Pierre Petit - Mémoire des Hommes – Le Maitron - Service historique de la Défense – Caen AC 21 P 106011 Service historique de la Défense - Vincennes GR 16 P 440165


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