René GRENIER-GODARD



Etat-civil

Né(e) le/en 13/07/1925 à Dijon (21)


Profession en 1940 : Lycéen
Domicile en 1940 : Dijon (21)

Résistance

Lieux d'action : Côte-d'Or
Organisation de Résistance : Réseau Grenier-Godard

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 21/07/1942
Lieu de détention : Dijon
Déportation

Date de déportation : 04/03/1943
Lieux : Hinzert, Wittlich, Breslau, Brieg, Gross-Rosen, Mittelbau-Dora, Nordhausen
Mort en déportation
Date de décès : 02/04/1945
Lieu de décès : Nordhausen (Boelcke-Kaserne)

Commentaires

René Grenier-Godard est né le 13 juillet 1925 à Dijon (Côte d'Or) où son père est ouvrier boulanger et sa mère infirmière. Lycéen puis étudiant dans sa ville natale, il rejoint très tôt la Résistance en devenant peu à peu le second de sa mère, Blanche, chef du réseau évasion renseignements Grenier-Godard. Son appartenance au Service de renseignement Air 40 est par ailleurs datée de novembre 1940. Il est chargé de déplacements en Belgique, à Strasbourg ou Belfort, ainsi que vers la frontière espagnole, ceci pour les besoins du réseau qui aide, fin 1940, au passage en zone libre des prisonniers de guerre encore présents dans les camps et casernes de la région. Arrêté une première fois, il réussit à s'évader puis reprend son activité. Infirmière militaire à la Croix-Rouge, sa mère a l'opportunité d'entrer à la Kommandantur de Dijon et réussit à dérober des plans secrets de l'état-major. C'est René Grenier-Godard qui se charge de les porter à Lyon où il est connu du Deuxième bureau, le service de renseignement français, depuis juin 1940. Il est finalement arrêté par la Feldgendarmerie à Navilly (Saône-et-Loire), lors d'un passage de la ligne de démarcation le 21 juillet 1942, et interné à Dijon quelques heures avant sa mère (rentrée de déportation) devant laquelle il est interrogé.


Décorations et récompenses

  • Légion d’honneur
  • Croix du Mérite Belgo-Franco-Britannique
Sources et bibliographie utilisées

SHD Caen 21p458546 - Le livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora p.1 023 (notice rédigée par Claude Favre) - © Arolsen Archives, 2021