Jean LEROMAIN

Mécanicien aux établissements Bazin à Sainte-Savine, il est mobilisé en septembre 1939 au 89e régiment d'infanterie. Fait prisonnier le 16 juin 1940 dans le Loiret, il s'évade le 16 octobre 1940 de la caserne de Rambouillet et rejoint la Creuse en zone libre où il parvient à se faire démobiliser. En janvier 1941, il franchit clandestinement la ligne de démarcation pour rejoindre Troyes. Entré dans la Résistance par l'intermédiaire de Jean Hoppenot, il intègre ensuite les FTP comme recruteur et agent de liaison de René Gehin. Il distribue également tracts et journaux clandestins. Arrêté une première fois fin 1942 par les Allemands comme résistant et prisonnier de guerre évadé, Jean Leromain est relâché peu après. Il est appréhendé de nouveau le 1er février 1943 à Sainte-Savine pour appartenance aux FTPF et propagande anti-allemande. Il est déporté le 15 mars 1943 au camp de Brême-Farge d'où les troupes anglaises le libèrent le 6 mai 1945. Titulaire de la croix du combattant et de la médaille militaire, il s'investit dans le monde associatif comme président de l'amicale auboise des évadés et trésorier départemental de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes à la fin des années 1940. Son nom ne figure pas dans les listes du "Livre-Mémorial". Carte CVR n° 78 275 demandée le 20 février 1951 et obtenue pour activité résistante du 1er octobre 1942 au 31 janvier 1943.