Robert ETCHEBARNE

Blessé en 1940, il est un des compagnons de lutte du colonel Lisiack. Membre du réseau Centurie, il travaille pour la Résistance dans l'Ile d'Oléron. Responsable du groupe de Dolus, en relation avec Pierre Wiehn, il devient agent de liaison du mouvement Honneur et Patrie qu'il a rejoint, son métier lui facilitant les déplacements. Il participe avec l'équipe Chotard au parachutage réalisé le 12 août au Pont de la Bergère sur la commune de Saint Just, une partie des armes lui était destinée. Il est arrêté le 21 octobre 1943 par la police allemande, avant que le problème du transfert des armes dans l'île d'Oléron ne soit résolu. Son poste de TSF est saisi. Interné à  la prison de Rochefort, puis au Fort du Hâ, il est jugé par le tribunal militaire allemand de la Rochelle déplacé à  Bordeaux qui le condamne à  la peine de mort, ainsi que vingt autres membres du mouvement Honneur et Patrie. Au matin de leur exécution, le 11 janvier 1944, les condamnés ont quitté leurs cellules au Fort du Hâ en chantant la Marseillaise.