Jean GORICHON

Il appartient au groupe de résistance recruté sur Marennes et Saint Just par Guy Chotard en avril 1943. Il fait plus précisément partie de l'équipe de parachutage de Saint-Just et participe à  deux d'entre eux au Pont de la Bergère en plein marais, les 12 et 18 août 1943. Une partie du matériel reçu est, après plusieurs changements, camouflée sur la propriété de son père. Recherché par la gestapo, il est arrêté à  Saint Just avec son frère René juste après la confrontation avec Robert Elie Duc. Tortures et chantages ont eu raison des deux frère qui ont fini par dévoiler ce que la gestapo voulait absolument savoir : le lieu de la cache des armes que les Allemands ont récupérées dès le lendemain. Interné à  Rochefort puis transféré au Fort du Hâ comme tous les membres de Honneur et Patrie, il est jugé par le tribunal militaire allemand de La Rochelle déplacé à  Bordeaux. Condamné à  mort avec vingt de ses coaccusés dont son frère, il est fusillé en même temps qu'eux, le 11 janvier 1944, au camp de Souges. C'est en chantant la Marseillaise qu'ils ont quitté leurs cellules du Fort du Hâ, au matin de leur exécution.