Germain MARTIN
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Profession en 1940 : Capitaine gendarmerie. Instructeur à l'école de gendarmerie.
Domicile en 1940 : Loches
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Organisation de Résistance : Réseau saint-Jacques
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Lieu de détention : Lyon, Paris
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Lieux : prisons de Karlsruhe, Rheinbach, Köln
Mort en déportation
Date de décès : Fusillé le 9 octobre 1943 à Cologne
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Né le 14 juillet 1908 à Paris, il est le fils de Germain (1857 - 1929) négociant en vins puis « appareilleur » et d’Anna QUEZENNEC. Germain fait carrière dans la gendarmerie et accède au grade de capitaine. Il est nommé instructeur à l’Ecole préparatoire de gendarmerie de Loches au début de la guerre. Il épouse le 22 avril 1937 à Paris (13ème) Yvonne CHAUVIN. Il entre dans la Résistance dès 1940, membre du réseau Saint Jacques, l’une des toutes premières organisations créées au lendemain de l’armistice de juin 1940. Il est recruté par le capitaine Boué, officier du service de renseignement de l’armée de l’air (SR Air) de Limoges alors qu’il est lieutenant à Loches. Il faisait partie d'un service de renseignements et de transport d’explosifs, d’armes, et de plis secrets à travers la ligne de démarcation. Il a servi, également, de relai entre le capitaine MOREL, les agents de Châteauroux et les officiers du SR Air de Vichy. En liaison avec le groupe du SR Air de la gendarmerie de Tours, il est compromis lors de l’arrestation d’officiers à Tours en 1942. Il est alors muté à l’école de gendarmerie de Romans-sur-Isère où il poursuit ses actions de résistance en lien avec les réseaux locaux. Après l’invasion de la zone libre, recherché par l’Abwehr, il est dénoncé par un commandant de gendarmerie et arrêté par la Gestapo le 4 février 1943, à Romans avec un groupe important d’autres gendarmes résistants. Interné à la prison de Montluc à Lyon, il est transféré à Paris puis déporté « NN - Nuit et Brouillard ». Il est incarcéré au Centre d’instruction de Berlin, puis dans les prisons de Karlsruhe, Rheinbach et Cologne. Mis au secret comme d’autres gendarmes arrêtés en même temps que lui, il ne reçoit ni ne peut transmettre de courrier. Jugé à Düsseldorf pour « espionnage de guerre et avantage donné à l’ennemi », il est condamné à mort le 26 août 1943 et fusillé sur le champ de tir de Cologne le 9 octobre 1943 en compagnie du colonel de gendarmerie Jean RABY de Tours et peu après le capitaine MOREL. Une rue porte son nom à Romans-sur-Isère.
Auteur : Alain BOISSAU
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- Médaille de la Résistance française
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- Service historique de la Défense, Vincennes : GR 16 P 397722
- Service historique de la Défense, Vincennes : GR 28 P 4 77 659
- Service historique de la Défense, Caen : AC 21 P 592382
- Service historique de la Défense, Caen : AC 21 P 81933
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