Marcel MARTIN

Mobilisé comme médecin auxiliaire dans une ambulance derrière la ligne Maginot, il est fait prisonnier à Epinal lors de l'offensive allemande. Libéré en octobre 1940, il revient dans la région pour terminer ses études de médecine et devient interne à l'hôpital de Nîmes. Il fait partie du groupe de médecins et infirmières résistants, rattaché au FN. En mai 1944, après sa thèse, il doit se mettre à la disposition des autorités sanitaires allemandes d'abord au Val de Grâce et ensuite en Allemagne, mais il n'obéit pas à la convocation et rejoint le maquis de Saint-Jean-du-Gard. Dès les premiers jours de la Libération, il s'établit à Anduze comme médecin, remplaçant le médecin local qui avait pris la fuite. En juillet 1944 il revient à Nîmes alors qu'il n'est pas encore démobilisé et s'occupe de reconstituer l'hôpital qui a souffert des bombardements. Il s'occupe aussi de recevoir les trains sanitaires jusqu'en mars 1945, date à laquelle il est remplacé par un médecin militaire lieutenant-colonel. Il est ensuite incorporé dans la première armée, à Paris d'abord, puis en Allemagne dans une ambulance de campagne jusqu'en juillet 1945 , il est démobilisé en novembre 1945.