Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance polonaise en France (2013)

Eustachy DABROWIECKI



Etat-civil

Age en 1940 : 48 ans


Profession en 1940 : Non renseigné
Domicile en 1940 : Non renseigné

Résistance

Lieux d'action : France
Organisation de Résistance : Armée polonaise, FFI

Commentaires

Né le 23/10/1892 à Lwow, Pologne - Responsable du GTE 351 - FFI à partir du 1/08/1943. Mémoire de proposition pour l'attribution de la Médaille de la Résistance : " Pour l'évacuation de volontaires vers le Portugal à partir de Toulouse durant l'année 1940, a partir de Basses et Hautes-Pyrénées durant l'année 1942, du Mont-Dore en 1943, et de l'Isère en 1944. Il effectue personnellement la reconnaissance d'un itinéraire d'évacuation au travers des Pyrénées durant le mois de décembre de l'année 1942, en dépit d'une surveillance étroite de la police allemande. Il incite à la désertion, dans la région de Grenoble, de très nombreux soldats polonais engagés de force dans l'Armée allemande, en les engageant dans les maquis des Forces Polonaises de la Résistance en France " (Paris, le 8/02/1947). Exposé des faits : " Après l'armistice de 1940, il a évacué (en liaison avec l'Etat-major français de la région de Toulouse) près de 1500 volontaires de Toulouse vers la frontière espagnole et pour Marseille). Ensuite, en restant toujours dans le service clandestin militaire en France, il a travaillé d'après les ordres du général Kleeberg et des colonels Stelmachowski, Jaklicz et Gaberle dans la Résistance Polonaise en France jusqu'à la Libération. En 1942, il organise l'évacuation à Lourdes et Tarbes d'évadés polonais et français. Un de ses adjoints, le lieutenant Chomik Stanislas a été fusillé par les Allemands. En décembre 1942, il franchit la frontière espagnole dans les Hautes-Pyrénées au travers de trois lignes de sentinelles allemandes et rentre par la même et très dangereuse route pour fournir les précieux renseignements sur la nouvelle situation des possibilités d'évacuation. En 1943-1944, il travaille pour l'évacuation dans les départements du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire et de l'Isère. Il est recherché par la Gestapo sous le faux nom de " colonel Dobrzanska ". En 1944, il facilite aussi la désertion de Polonais d'un bataillon allemand stationné à Grenoble vers le maquis. Il mobilise les Polonais du GTE de l'Isère (351) dans les Forces Polonaises de la Résistance en France afin de combattre les Allemands durant la période de la libération de la France " (Colonel Gaberle, le 8/02/1947). Source : ADMR. (Jean Medrala).