Conrad MAKILLA

Entré dans la Résistance le 10 juillet 1943, au sein d'un groupe sédentaire FTPF commandé par le Français Marcel Derozereuil, il participe à plusieurs actions de sabotage (écluse du canal du centre le 15 novembre 1943, déraillement d'un train au lieu-dit Galuzot le 20 novembre 1943), ainsi qu'à plusieurs réquisitions. C'est lors de l'une d'elles, effectuée le 12 janvier 1944 chez un cafetier de Sanvignes-les-Mines, qu'il est repéré et arrêté par les gendarmes trois jours plus tard. Grièvement blessé, il est hospitalisé à l'hôpital des mines de Montceau et amputé du bras droit. Au lendemain de l'opération, dans la nuit du 17 au 18 janvier, ses camarades organisent son évasion en immobilisant et désarmant les gendarmes qui gardent sa chambre. Sa situation nécessitant des soins, ils le transportent à l'hôpital d'Epinac, dans le Nord du département, le croyant en sûreté. Hélas, le 24 février 1944, il y est arrêté à nouveau par la police mobile de Dijon. Déporté vers Dachau le 25 mai 1944, il en est libéré le 16 mai 1945… Sources : SDH BRSGM 16P386042, SHD Gendarmerie 71E661 (Gérard Soufflet)