Casimir GALINIER



Alias "Armagnac"

Etat-civil

Né(e) le/en 25-nov-03


Profession en 1940 : Non renseigné
Domicile en 1940 : Non renseigné

Résistance

Lieux d'action : Tarn
Commentaires

Après le petit séminaire Barral de Castres, il choisit la carrière militaire. Retourné à la vie civile en 1930, ilo séjourne par trois fois en AOF, dans l'administration des douanes. Prisonnier en 1940, évadé de son oflag à sa 4e tentative en août 1943, sa résistance commence à Toulouse puis dans le Tarn. Il crée et anime le CFL, unité active dès le printemps 1944. Les effectifs sont modestes : une quinzaine d'hommes organisés en commando, puis une soixantaine après la fusion avec le groupe Guittard. Son efficacité vient de sa mobilité (en 2 mois et demi, 19 cantonnements) et de la personnalité de son chef qui excelle dansl'action immédiate : exécutions de colaborateurs, destruction du fichier STO et de l'office de placement allemand à Albi, nombreux sabotages. Contre une colonne ennemie qui harcèle les maquis de la région de Teillet, Casimir Galinier livre la bataille de La Tibarié le 21 juin 1944, pendant laquelle 32 Allemands sont tués. Du 13 au 24 juillet 1944, ses équipes sont sur le flanc sud-ouest de la Montagne Noire. Le groupe combat pour la libération d'Albi (attaque du camp Saint Antoine le 17 août 1944). Appelé par Serge Ravanel à Toulouse, c'est le premier maquis à entrer dans la ville le 20 août 1944, libérant les prisonniers politiques de Saint Michel. Après avoir participé à la campagne d'Allemagne de la 1ère Armée Française, Casimir Galinier est chef d'escadron au Sénégal de 1946 à 1949, puis en Indochine de 1951 à 1953. Il prend sa retraite d'artilleur en 1955. En 1958, dans le Tarn, il est le directeur de la protection civile. Décédé à Saint Juéry le 13 septembre 1979.


Sources et bibliographie utilisées

Recherches effectuées par Robert Fabre