Bernard JOAN DE KERVENOAEL



Alias "Saint Michel"

Etat-civil

Né(e) le/en 16-nov-12 à Ploermel (Morbihan)


Profession en 1940 : Non renseigné
Domicile en 1940 : Non renseigné

Résistance

Lieux d'action : Tarn
Commentaires

Lieutenant de cavalerie en 1940, prisonnier, évadé dès le mois d'août, le voilà dans l'armée d'armistice au 3e Dragons de Castres. sa résistance commence au réseau "Action CDM R4" qui sert au camouflage de matériel de la Région 4. Au sein du mouvement Combat, Bernard Joan de Kervenoael crée la première AS. Avec l'arrivée des Allemands en zone libre, et après l'échec du maréchal de Lattre de Tassigny de regrouper des régiments pour une résistance, c'est au sein des MUR qu'il dirige l'AS de novembre 1942 à février 1943. Puis il crée le Service des Maquis qui accueille les premiers réfractaires du STO : 28 maquis regroupant 700 hommes environ (dont la moitié en instruction militaire). Arrêté après dénonciation et interné à la prison Saint Michel de Toulouse, de février à avril 1944, Bernard Joan de Kervenoael est contacté par A. Carceller et rejoint le Corps Franc de la Montagne Noire, alors en formation. Une partie des maquis dits de Lattrerejoint leur ancien chef. Il en devient l'instructeur et le chargé des opérations. Bernard Joan de Kervenoael l'organise comme un régiment de cavalerie (le 2e lancier), en escadrons et pelotons, est il est de tous les combats. Sous ses ordres, un escadron du Corps Franc de la Montagne Noire est incorporé au sein de la 1ère Armée française. Il est alors en Alsace et en Allemagne en 1944-1945. Ses actions dans la Résistance n'ont pas hâté sa carrière militaire. Cette dernière continue en Indochine de 1951 à 1959, puis en Algérie jusqu'en 1962. Bernard Joan de Kervenoael a obtenu le diplôme du Centre des Hautes Etudes Asiatiques. Après sa retraite, il assure la présidence des anciens du Corps Franc de la Montagne Noire. Décédé à Grenoble le 22 juillet 1970.


Sources et bibliographie utilisées

Recherches effectuées par Robert Fabre