Claude JAEGER



Portrait par Janine Niepce en 1944.
Etat-civil

Né(e) le/en 02/04/1917 à Genève (Suisse)


Profession en 1940 : Assistant-réalisateur
Domicile en 1940 : Paris, 27 quai Bourbon 75004

Résistance

Lieux d'action : Paris - Bretagne - Normandie
Organisation de Résistance : FTP - FFI de la région M (Bretagne- Normandie

Commentaires

Né à Genève en 1917, Claude Jaeger grandit dans les milieux cosmopolites de la SDN. Il entre en résistance avec les communistes espagnols réfugiés en France (en particulier Manuel Azcarate, dont le père fut directeur adjoint de la SDN avant de devenir ambassadeur à Londres du gouvernement républicain). A l’été 1942, il se réfugie en Zone Sud et, par l’entremise de son futur beau-frère Gillo Pontecorvo, pas encore cinéaste, sert de « porte-bombes » à Nice aux partisans italiens. Après la capitulation de l’Italie fasciste, ces derniers le mettent en contact avec les FTP à l’automne 43. Il est d’abord affecté à l’Inter de Paris-Sud, puis au service de renseignements des FTP (Service B). Nommé colonel sous le pseudo de Michelin, il est chargé le 1er juillet 1944 par le COMAC des fonctions de chef F.F.I de la région M (Bretagne- Normandie). A la mort du colonel Fabien, il le remplace à la tête de la Brigade de Paris puis est attaché au cabinet du général de Lattre.


Décorations et récompenses

  • Légion d’honneur
  • Médaille de la Résistance française avec rosette
  • Croix de guerre 1939-1945
Sources et bibliographie utilisées

Bibliographie Claude Jaeger Sur la période 1939/45, Notices Wikipédia, Ciné-archives et Maitron. Article de P. Cluny, France d’abord, 16 janvier 1946. Témoignage de Claude Jaeger (colonel Michelin), vu le 4 février 1947 par Henri Michel, en ligne. Henri Noguères et Marcel Degliame-Fouché, Histoire de la Résistance en France, tome 5, 1981 p 48, 205,399, 400, 812, 832 Roger Faligot, Rémi Kauffer, Service B, Paris, Fayard, 1985, p 171, p 214 à 217, p 243 à 244, 246, 249, 252, 259 à 261, 284. Pierre Durand, Joseph et les hommes de Londres Le Temps des Cerises, 1994, p 26 à 27, 29, 30, 212, 213, 219, 221, 237, 240, 242, 245. Michel Pigenet, Les « Fabiens », des barricades au front (septembre 1944-mai 1945), Paris, l’Harmattan, 1995, p 19, 33, 54 à 58, 72, 73, 74, 78, 86, 100,107, 109,112, 123, 159, 163, 169, 196 Alain Weber La Bataille du film 1933-1945. Le cinéma français entre allégeance et résistance, édts Ramsay 2007, p 166 à 167. Alix Heiniger : Engagement et identité : les militants antifascistes des organisations Freies Deutschland de l’exil à l’Ouest à la RDA des années 1970, p 270-71, thèse soutenue en 2012. Stéphane Weiss, Un vrai faux-Suisse entre Bretagne et Loire en 1944 : Claude Jaeger, alias le colonel Michelin, Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest n°4 2019, p187-207. Claire Miot La première armée française, de la Provence à l’Allemagne, 1944-1945 Perrin 2021 p 94, 193,208. Et dans votre dossier thématique, l’intégration des FFI dans l’armée en 1944-1945 par Stéphane Weiss Témoignages Récit de Jean Raphaël Chagneau, commandant de la colonne Fabien. Archives de l'Amicale du 151. Maréchale de Lattre, Jean de Lattre, mon mari, tome II, p 41, Presses de la Cité Général Clément, Faites l'amour et plus la guerre, Fayard 1971, p 180 à 191, 202. Simone Signoret, La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, Seuil 1976, p 51 à 53, 57, 79, 84à 85.