Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance des Alsaciens (2016)

Marguerite HAUSSER



Coll. Monique Maeda
Alias "Hélène"

Etat-civil

Né(e) le/en 27 décembre 1908 à Strasbourg


Profession en 1940 : Employée à l'Electricité de Strasbourg
Domicile en 1940 : Strasbourg - Nancy - Toulouse

Résistance

Lieux d'action : Alsace
Organisation de Résistance : Forces françaises combattantes (FFC) - Réseau Mithridate du 1er janvier 1942 au 1er avril 1945

Commentaires

Appartient également au réseau AV en liaison avec Robert Keller. S'évade d'Alsace fin mai-début juin 1942 pour rejoindre Nancy puis Toulouse. Arrêtée par la Gestapo le 13 décembre 1943 à Toulouse, elle parvient immédiatement à s'évader. Qualité d'agent P1 du 1er janvier au 1er juin 1942 puis agent P2 jusqu'au 1er avril 1945. Qualité de lieutenant, chargée de mission de 2ème classe. 



Compléments apportés par sa filleule Monique Maeda

Résistante à Strasbourg dès septembre 1941, elle organise le ravitaillement pour permettre l’évasion des prisonniers de guerre, français ou alliés, cachés et acheminés par la crête des Vosges vers la zone libre. Elle contribue aussi à diffuser la propagande anti-allemande. Prévenue qu’elle pouvait être arrêtée, elle échappe une première fois à la Gestapo en mars 42.
Marguerite Hausser raconte ses années d’engagement dans la Résistance dans le bulletin de L’ES en 1969 à l’occasion du 25e anniversaire de la libération de Strasbourg.
Après Nancy, Périgueux, Clermont Ferrand, elle rejoint Toulouse où elle assume le secrétariat du chef régional du mouvement COMBAT intégré par la suite dans les MUR, elle travaille également pour le chef du réseau Mithridate qui achemine sa documentation directement à Londres.
Dans la nuit du 13 décembre 43, la Gestapo réussit un coup de filet magistral. Plus de 80 arrestations à Toulouse dont François Verdier son chef, retrouvé le 27 janvier 44 assassiné et affreusement mutilé.

Hélène réfugiée chez une amie savait à quoi elle s’exposait à cause des documents qu’elle détenait…et se jette du 4e étage afin de ne pas risquer de livrer les secrets qu’elle détient. (lire le livre de Pierre Dumas, « Saint Jean terroriste », qui lui rend hommage) Elle réussit à s’enfuir, et très gravement blessée à la colonne vertébrale remonte à Paris en janvier 44 pour y reprendre du service. Mais insuffisamment guérie elle est condamnée à l’immobilité totale jusqu’en septembre 44. 



Sources complémentaires

  • Service historique de la Défense, Vincennes : GR 16 P 287182
Voir les documents annexés