René CHARTIER

Présent depuis le début de l'année 1944 au maquis des Vignots, il réussit à s'échapper lors de l'attaque allemande du 7 mars 1944. Il se réfugie à Marnay-sur-Seine, mais avec trois autres de ses camarades, il est arrêté peu de temps après. Il est interné à Troyes puis à Compiègne. Le sort de René Chartier devient par la suite confus. Il a sans doute été déporté le 27 avril 1944 dans un des trois convois de non-juifs partis de France vers le KL Auschwitz. Ce convoi est surnommé le convoi des "déportés tatoués", car les résistants qui entrent au camp ont leur matricule tatoué sur leur avant-bras. Le Livre-Mémorial indique la présence dans ce convoi d'un "Chartier Irène" qui aurait reçu le matricule 186 046. Le prénom "Irène" résulte probablement d'une mauvaise transcription du prénom "René". Or, pour l'Amicale des déportés tatoués ce matricule correspond en réalité à celui de Charles Massart, un des trois résistants arrêtés à Marnay-sur-Seine. Ce fait est corroboré par le fait que le Livre-Mémorial indique lui aussi que le surnom d'Irène Chartier est "Charles Massart". Il existe dans ce même convoi un Chartier André né en 1922 à Parigne l'Evêque dans la Sarthe mais rien ne peut indiquer qu'il s'agit de René Chartier. On doit donc à ce stade déclarer que son sort est inconnu.