André, Henri BARBENOIRE

Né le 24 février 1901 à Bligny, il prend part aux campagnes du Maroc et d'Algérie puis contre l'Allemagne en 1939-1940. Marié, père de deux enfants, il est proche du PCF. Il entre dans la Résistance en juin 1941, s'occupant de renseignement. Suite à l'arrestation, le 14 juillet 1941, de la majeure partie des communistes romillons, il est privé de liaison pendant près de 6 mois. En 1942, il parvient à entrer en contact avec le responsable FTP Léon Bouchard. Il appartient au mouvement du commandant "Ariel" (Camuset). André Barbenoire est interpellé une première fois par la Feldgendarmerie de Romilly-sur-Seine le 3 avril 1944, il est libéré quelques jours après faute de preuves. Il est à nouveau arrêté le 6 juin 1944 en tant que "résistant, membre FTPF depuis septembre 1942 à Romilly-sur-Seine". Interné à Troyes, Châlons-sur-Marne, puis Compiègne, avec un autre résistant romillon, Serge Cagnon, il est déporté le 15 juillet 1944 au KL Neuengamme (matricule 36 917). Tous deux sont affectés au kommando de Brême-Blumenthal. Le 21 avril 1945, le kommando est évacué. André Barbenoire et son compagnon d'infortune, Serge Cagnon, survivent au bombardement de la baie de Lubeck. Ils sont libérés le 5 mai 1945. Ils retrouvent la France le 22 juin 1945. Carte CVR n° 53 442 demandée le 14 janvier 1947. Chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre, président de la FNDIRP de Romilly, membre de la section locale du PCF de Romilly.