Sépulture de Georges Ollitrault, Saint-Caradec (Côtes d'Armor)

Légende :

Cimetière de Saint-Caradec en Côtes d'Armor.

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © Erika Ollitrault Ferling Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2020

Lieu : France - Bretagne - Côtes-d'Armor - Saint-Caradec

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Contexte historique

Originaire de Loudéac, Georges Ollitrault est interne au lycée Anatole Le Braz de Saint-Brieuc. À l'âge de 16 ans et dès l'automne 1940, il fait partie des premiers jeunes à entrer en dissidence, qui refusent l'Occupation. "Il est repéré d'emblée par la police française pour des activités dites subversives" explique Christian Bougeard. Il s'engage en effet : tractage, sabotage. En 1941, il est arrêté une première fois à la suite d'une dénonciation. Un peu plus tard en 1943, il décide de rejoindre l'Angleterre par l'Espagne mais est intercepté puis arrêté dans le midi de la France. Il parvient à s'évader en simulant une fausse appendicite.

Le jeune homme devient ensuite réfractaire au STO (Service du travail obligatoire) et se cache dans des fermes de la région de Loudéac. Il rejoint alors les FTP (Francs tireurs et partisans) fin 1943. En mars 1944, arrêté à Saint-Caradec et légèrement blessé, il s'évade de l'hôpital de Saint-Brieuc. Il devient le chef du Maquis Tito en mai 1944 et se fait surnommer "Jojo". Il participe à la libération de détenus à Lannion, le 8 mai 44. C'est à la tête de ce groupe qu'il entre ensuite dans Saint-Brieuc pour achever la libération du département le 6 août 1944.

Décédé le 5 février 2019, Georges Ollitrault était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire des décorations suivantes : médaille de la Résistance avec rosette, croix de guerre 39-45 avec palme, médaille des blessés de guerre, médaille des évadés, croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la Reconnaissance de la Nation avec agrafe 39-45.


"Loudéac : le Résistant Georges Ollitrault est décédé", France 3 Bretagne