Carré militaire - Polygone 6 - Stèle du Sporting Club Dijon

Légende :

LE 

SPORTING CLUB

DIJONNAIS

A SES MORTS

 

Stèle

Plaque commémorative feuille de houx

LE SPORTING CLUB

DIJONNAIS

A SES MORTS AU CHAMP D'HONNEUR

 

Producteur : Jean-Pierre Petit

Source :

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or - Dijon

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Contexte historique

BAUDSON, Hubert André Claude 

Né le13-06-1924 à Dijon (21)

Décédé le 19-11-1944 à Héricourt(70) - fort du Mont Vaudois

Forces Françaises de l'Intérieur

Maquis Liberté

1er Régiment de Bourgogne

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 15790

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 39258

 

Hubert Baudson était le fils de Jules Octave, manœuvre et de Marie Lucie Morel, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Dijon. Il exerçait le métier de dessinateur industriel. Il entra dans la Résistance en mai 1941 avec le pseudonyme "BEB" distribuant des tracts et fournissant des renseignements sur l’occupant. Il rendait visite à l’hôpital aux internés politiques auxquels il distribuait le courrier et les colis reçus chez lui.
Le Régiment de Bourgogne ou 2e Régiment du Morvan avait été constitué à Dijon le 1er octobre 1944. Il était commandé par le commandant René Alizon. Au 11 octobre 1944, son effectif était de 2145 hommes. Le régiment quitta Dijon le 22 octobre 1944 pour être intégré à la 2e Division d’infanterie marocaine dans la région de Rougemont (Doubs). Il participa à l’offensive dans la trouée de Belfort et en Haute-Alsace.
Hubert Baudson était caporal à la 5e compagnie. Il fut tué à l’ennemi le 19 novembre 1944 au fort du Mont-Vaudois, à Héricourt (Haute-Saône).
Il fut d’abord inhumé à Onans (Doubs) et son corps fut transféré ensuite à la Nécropole nationale de Rougemont (Doubs).
Son nom figure sur le monument commémoratif de la 2e DIM, à Onans (Doubs).

BURET,  Jean Edmond 

Né le 04-03-1925 à Dijon (21)

Décédé le 17-08-1944 à Dijon(21) – Fusillé

Forces Françaises de l'Intérieur

Maquis de Sombernon

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 35949

Il était le fils de Ferdinand, âgé de 29 ans, télégraphiste et de Marie-Louise Roy, âgée de 24 ans, ouvrière d’État. Il était célibataire et travaillait comme ouvrier en chaussures.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI), au maquis de Sombernon. Il fut exécuté par la Gestapo le 17 août 1944 à 5h00, au lieu-dit « Rendez-vous des Chasseurs », au nord de Dijon sur la RN 74 en compagnie de Maurice Pellequer dit "Lancier", Louis Gérard, Jean Lochegnies et Maurice Pillot.
Déclaré comme inconnu, son acte de décès en donne un signalement très précis : « âgé vingt-cinq ans environ ; taille : un mètre soixante dix ; cheveux châtains, sourcils de même couleur et assez fournis ; pantalon gris à rayures blanches rapiécé dans sa partie inférieure, avec de la toile marron ; veste en toile noire ; chevalière en métal blanc à l’annulaire gauche, maillot de corps bleu, slip blanc tricoté à la main, porteur de nu-pieds ».
Il fut identifié par jugement du Tribunal civil de 1ère instance de Dijon le 8 août 1946.
Il fut inhumé au carré des fusillés du cimetière communal des Péjoces, à Dijon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 9 septembre 1946 et il fut homologué « Déporté et interné résistant ».

MODERC , Emile 

Né le 04-06-1926 à Saint Martino Quisca (Italie)

Décédé le 17/07/1945 à Marzel(Allemagne) - Déporté

Forces Françaises de l'Intérieur

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 422078

Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 93893

 

SOUILLER , Pierre René 

alias Yves

Né le 30-01-1922 à Dijon (21

Forces Françaises de l'Intérieur/Résistance Intérieure Française

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 553968

 

SOUILLER, Paul Victor

Né le 27-06-1900 à Beaune (21)

Décédé le 26/11/1944 à Gusen(Allemagne)

Francs tireurs et Partisans Français/Forces Françaises Combattantes/Réseau FER

Mort pour la France : Pas d'information

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 553967

Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 161396

 

STUCKI, Maurice 

Né  le 15-12-1919 à La Chaux-de-Fonds (Suisse)

Forces Françaises de l'Intérieur

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 558113

 

PERROT, Maurice Albert 

Né  le 14-03-1926 à Dijon (21)

Décédé le 23/01/1945 à Vaihingen(Allemagne) - Déporté

Forces Françaises de l'Intérieur/Francs Tireurs et Partisans Français

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 469818

 

MOYON, Roger Marcel 

Né  le 28-11-1925 à Paris VI°(75)

Décédé le 30/06/1944 à Voisins(52)

Forces Françaises de l'Intérieur/Aspirant/ Ctoix de Guerre

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 436307

Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 602673

 

Roger Moyon naquit à Paris, rue d’Assas. Ses parents vinrent s’installer à Dijon (Côte-d’Or). Il aimait le sport, et particulièrement la boxe. Il était champion de Dijon et de Bourgogne en 1943, et demi-finaliste du challenge du Matin.
Il fit partie des lycéens de cette ville qui, entraînés par Monsieur Zoll, décidèrent de participer à la Libération.
Son corps fut retrouvé aux côtés de celui d’Hubert Aubry. Il fut sans doute l’un des premiers tués du maquis.
Il est inhumé à Dijon, dans le carré des corps restitués du cimetière communal (Carré 6, tombe 86).
Son nom figure sur le monument commémoratif et sur la plaque commémorative 1939-1945, à Voisines (Haute-Marne).

Roger Simon était le fils d’Armand Théophile, poudrier et d’Octavie Favre, demeurant à Pontailler-sur-Saône (Côte-d’Or). Il se maria le 10 janvier 1939 à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or) avec Marcelle Lucienne Lemasson.
Il fut recruté comme volontaire à Blagny le 8 juin par Edmond Hervieu, un des chefs de l’état major FFI de la région et entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans (FTP) du maquis Liberté, ex-maquis Koenig, sous le pseudonyme de "Gégé". Le maquis cantonné dans la ferme du Leuzeu, proche du ruisseau du même nom, à Fleurey-sur-Ouche, était commandé par le capitaine Lucien Rebouillat. Plusieurs accrochages avec l’ennemi indiquèrent à celui-ci la position du maquis. Le 28 juillet des armes furent parachutées Le 30 juillet le maquis reçut le renfort d’un détachement de la compagnie Madagascar commandé par le lieutenant Bertrand dit "le Malgache". Le jour même vers 6 heures du matin des unités de la milice, attaquèrent le maquis de deux côtés, à partir de Fleurey et de la vallée de l’Ouche et à partir du village de Flavignerot, situé sur les hauteurs, non loin du mont Afrique, un des sommets de la Côte-d’Or. Le combat fut violent et dura plus d’une heure. Les assaillants furent repoussés et laissèrent sur le terrain 7 tués et plusieurs véhicules. Roger Simon fut tué et trois autres maquisards furent blessés, Louis Lorenzon, Gaston Duch et Claude Breton. Ils furent évacués vers Clémencey (Côte-d’Or), Le corps de Roger Simon fut déposé dans l’église et les blessés furent hébergés et soignés à sa ferme par Henriette Simonot qui sera arrêtée et déportée. Elle mourra à Ravensbrück le 4 avril 1945. Roger Simon ne fut pas identifié et sera porté disparu. Le décès fut constaté le lendemain 31 juillet par la gendarmerie de Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or) comme étant celui d’un inconnu. L’acte fut dressé sur la commune de Clémencey.
Il fut inhumé le 3 août au cimetière communal à Clémencey. Une messe fut célébrée à sa mémoire à Pontailler (Côte-d’Or). Son décès fut confirmé par jugement du Tribunal civil de première instance de Dijon le 10 janvier 1945.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Urcy (Côte-d’Or) et sur le monument aux morts, à Pontailler.


Jean-Pierre Petit - Mémoire des Hommes – Le Maitron